« Affaire Priore/Les problèmes « humains » de l'Affaire » : différence entre les versions

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==Problèmes posés par les Médias==
 
L’analyse détaillée du traitement de l’affaire PRIORE par les médias est l’objet de la Note<ref>(31)[[Affaire Priore/Presse|La Presse et l'Affaire Priore]]</ref>. Il y a eu plus de 300 articles dans la presse populaire, des émissions et des reportages à la télévision et à la radio, deux livres sur l’affaire et une demi-douzaine de livres ou thèses comportant des chapitres consacrés à l’affairel’Affaire PRIOREPriore.
 
La publicité que les médias donnaient à l’Affaire était de trois types :
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On y traitait Antoine Priore de guérisseur et de charlatan. On donnait une fausse description des faits, on occultait des expériences indiscutables, on répandait la rumeur de substitution du Pr Latarjet. Cette presse a fortement contribué à noircir le nom d’Antoine Priore dans l’esprit des universitaires. Impression qui était dominante, bien sûr, lors des commissions, des réunions etc. où des décisions étaient à prendre.
 
Un exemple: une attaque virulente, avec photographies truquées et propos mensongers contre Antoine Priore à été publiée<ref>(32)</ref> dans ''L’Express''<ref>{{Archives Priore|id=1HIVIhahF_PVPG3RVz-TRO5argxL4_Los |auteur=L'Express du 17 mai 1971 |titre=L'étange machine de M. Priore }}</ref> par G. Bonnot, le 17 mai 1971. Une lecture plus attentive de cet article révèle qu’il est conçu pour lier le nom de Jacques Chaban-Delmas à  « une escroquerie scientifique avec usage de fonds publics à des fins douteuses… » (Il ne faut pas oublier le contexte politique de l’époque: J-J. Servan-Schreiber, patron de ''L’Express'', fut candidat malheureux contre J. Chaban-Delmas à la mairie de Bordeaux...)
 
''Le Monde'', sous la plume du Dr Claudine Escoffier-Lambiotte, a publié entre 1965 et 1985 une série d’articles<ref>MONDE</ref> concernant l’affaire Priore. L’auteur n’a jamais rencontré les chercheurs qui avaient fait des expériences avec les appareils de Priore et n’a jamais pris en considération l’ensemble des travaux expérimentaux. Pour elle, Antoine Priore fut d’emblée, et jusqu’à sa mort en 1983, un guérisseur et un charlatan, qui substituait des animaux sains aux animaux malades.