Le groupe de priorephobes est constitué principalement de médecins universitaires de plusieurs catégories :
-:* Les priorephobes actifs, ceux qui se sont informés et qui pour des raisons qui leur étaient propres étaient contre. ;
-:* Le priorephobes ‘moutons’, qui ne connaissaient pas vraiment le dossier, qui n’étaient pas suffisamment intéressés pour faire l’effort de s’informer et qui ont choisi un camp, celui des priorephobes actifs ;
-:* Les priorephobes opportunistes qui se servaient de l’odeur de souffre attaché à «l’Affaire» pour mener des actions personnelles n’ayant rien à voir avec Antoine PRIOREPriore.
Voici quelques exemples de comportements observés chez les priorephobes, on trouve :
-* Des gens qui pensaient sincèrement qu’il fallait combattre les priorephiles et qui l’ont fait frontalement et ‘honnêtement’.
: Le 1er mars 1965, le Pr LACASSAGNE Lacassagne<ref>(19)</ref>, par son intervention à l’Académie des sciences concernant l’extrapolation des résultats obtenus sur des animaux au traitement des cancers humains, a certainement réagi à quelques articles dans la presse populaire, publiés quelques jours avant la présentation par le Pr COURRIERCourrier, qui dévoilaient le contenu de la communication et traitaient PRIOREPriore comme l’homme qui avait vaincu le cancer. Il est certain qu’une telle situation est très irritante pour la nomenklatura médicale. La réaction épidermique est d’écraser l’intrus.
: Le Pr LWOFF[[w:fr:André Lwoff|André Lwoff]], priorephobe épidermique de mars 1965 à mai 1969, prend connaissance en 1969 des travaux de la commission de contrôle <ref>(20)</ref>. Sa position évolue. Il devient priorephile actif.
- D'autres pensaient, pour des raisons qui leur étaient propres, qu’il fallait combattre les priorephiles et ils l’ont fait sournoisement et malhonnêtement.
:L’exemple type est celui du Pr LATARJET[[w:fr:Raymond Latarjet|Raymond Latarjet]], ancien directeur de l’Institut du radium et très important administrateur de la recherche médicale en France. Durant trente ans il a entretenu insidieusement une rumeur : les animaux cobayes guéris par l’appareil de PRIOREPriore étaient des animaux sains, substitués aux animaux malades.
:Le rapport des professeurs BERNARDBernard et LATARJETLatarjet du 22 mars 1982, adressé au ministre de la recherche, était tronqué et très partiel. (Voir <ref>(21)</ref> pour une analyse argumentée de ce document et de la rumeur entretenue par le Pr LATARJETLatarjet.)
- Dans la bataille pour l’obtention de postes ou de crédits de recherche, on oppose fréquemment la médiocrité à l’excellence
: Le moyen le plus sûr d’ôter toute crédibilité au concurrent est une bonne insinuation de scandale. Ceci permet de faire octroyer un poste à l’un de ses protégés plutôt qu’à l’équipe à laquelle il revient par mérite...
: Il suffit que, dans les commissions qui partagent le 'gâteau' des crédits de recherche, une personne ‘bien informée et respectable’, hausse les sourcils en disant: « Vous savez, c’est si délicat, M. le professeur X est lui-même parfaitement honnête et intègre, mais il travaille avec des charlatans... » et le Pr X n’obtient pas de subvention pour ses travaux. L’argent va ailleurs, souvent chez un professeur ‘bien informé et respectable’.
-: De nombreux exemples de ce type d’agissements contre le Pr Raymond PAUTRIZELPautrizel existent. Le plus scandaleux étant son élimination de la direction de l’Unité de recherches I.N.S.E.R.M. (U89) et le transfert de cette Unité à Lille, chez le rapporteur de l’U89 auprès de la commission ! Le malaise provoqué par l’affaire PRIOREPriore fut utilisé très habilement, sans jamais critiquer les expériences, qui sur un plan biologique étaient irréprochables. Les détails de cette procédure déshonorante pour l’I.N.S.E.R.M. sont analysés dans la Note <ref>(22)</ref>.
D’autres exemples:
- La candidature de M.-R. RIVIERE pour un poste de professeur à titre personnel. Lors de la réunion de la commission il a suffit de quelques ricanement avec prononciation du nom de PRIORE pour que RIVIERE soit déclassé (Voir (23) pour quelques détails.) ▼
▲-:* La candidature de M .-R. RIVIERERivière pour un poste de professeur à titre personnel. Lors de la réunion de la commission il a suffit de quelques ricanement avec prononciation du nom de PRIOREPriore pour que RIVIERERivière soit déclassé (Voir <ref>(23) </ref> pour quelques détails.)
- La candidature de M. I. CHOUROULINKOV de l’I.R.S.C. (Institut de Recherches Scientifiques sur le Cancer) au C.N.R.S. (24), classé N° 1 des promouvables par la commission de pathologie expérimentale. Le Pr GALLAIS, président de la commission, suggéra de le déclasser, car il avait trempé dans « l’affaire de Bordeaux ». Le Pr MATHE, présent, empêcha l’inversion de classement, en précisant que CHOUROULINKOV n’avait rien publié sur ce sujet. ▼
▲-:* La candidature de M. I. CHOUROULINKOVChouroulinkov de l’I.R.S.C. (Institut de Recherches Scientifiques sur le Cancer) au C.N.R.S. <ref>(24) </ref>, classé N° 1 des promouvables par la commission de pathologie expérimentale. Le Pr GALLAISGallais, président de la commission, suggéra de le déclasser, car il avait trempé dans « l’affaire de Bordeaux ». Le Pr MATHEMathé, présent, empêcha l’inversion de classement, en précisant que CHOUROULINKOVChouroulinkov n’avait rien publié sur ce sujet.
- Sir Alexander HADDOW, directeur du Chester Beatty Institute, a arrêté la collaboration avec PRIORE, sur les conseils du Pr LATARJET: le Pr HADDOW ne voulait pas que son nom, et le nom de son Institut, soit mêlé à un scandale scientifique. ▼
▲-:* Sir Alexander HADDOWHaddow, directeur du Chester Beatty Institute, a arrêté la collaboration avec PRIOREPriore, sur les conseils du Pr LATARJETLatrjet : le Pr HADDOWHaddow ne voulait pas que son nom, et le nom de son Institut, soit mêlé à un scandale scientifique.
- Sous la pression de leurs supérieurs hiérarchiques, RIVIERE et CHOUROULINKOV de l’I.R.S.C. de Villejuif, ne voulaient pas publier leurs travaux concernant l’influence du rayonnement PRIORE sur la croissance cellulaire, réalisés en collaboration avec AMBROSE, en ayant Antoine PRIORE comme coauteur (25). Voir (26) pour les détails. ▼
▲-:* Sous la pression de leurs supérieurs hiérarchiques, RIVIERERivière et CHOUROULINKOVChouroulinkov de l’I.R.S.C. de Villejuif, ne voulaient pas publier leurs travaux concernant l’influence du rayonnement PRIOREPriore sur la croissance cellulaire, réalisés en collaboration avec AMBROSEAmbrose, en ayant Antoine PRIOREPriore comme coauteur <ref>(25) </ref>. Voir <ref>(26) </ref> pour les détails.
- Également sous la pression de leurs directeurs respectifs (27) (Le Pr VAUTIER et le Pr SERVANT), A.-J. BERTEAUD et A.-M. BOTTREAU n’avaient pas le droit d’indiquer le nom de leur laboratoire d’appartenance dans la publication (28) qui faisait état d’une partie de leur travail pour le contrat de la D.R.M.E. (29). Ils avaient pourtant obtenu l’autorisation écrite (30) du C.N.R.S. pour réaliser ce travail ! ▼
▲-:* Également sous la pression de leurs directeurs respectifs <ref>(27) </ref> (Le Pr VAUTIERVautier et le Pr SERVANTServant), A .-J. BERTEAUDBerteaud et A .-M. BOTTREAUBottreau n’avaient pas le droit d’indiquer le nom de leur laboratoire d’appartenance dans la publication <ref>(28) </ref> qui faisait état d’une partie de leur travail pour le contrat de la D.R.M.E. <ref>(29) </ref>. Ils avaient pourtant obtenu l’autorisation écrite <ref>(30) </ref> du C.N.R.S. pour réaliser ce travail !
===Références===
|