« Affaire Priore/Les problèmes « humains » de l'Affaire » : différence entre les versions

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==Le rôle de la mairie de Bordeaux==
 
Les interventions de [[w:fr:Jacques Chaban-Delmas|Jacques Chaban-Delmas]] dans l’Affaire Priore sont nombreuses. Son raisonnement était simple : « ''Je ne suis pas moi-même scientifiquement compétent pour juger de l’importance des travaux d’Antoine Priore, mais quand le Secrétaire Perpétuel de l’Académie des Sciences, un Prix Nobel de Médecine et des chercheurs de renommé internationale me disent qu’il y a un effet et que c’est important, je réagis.'' »
 
En conséquence il a utilisé son influence personnelle de maire, de député, de Premier ministre et de président de l’Assemblée nationale à maintes reprises pour aider Antoine Priore. Mais, pour la gestion quotidienne de ses actions il déléguait son autorité à :
-:* G.Gilbert Leroi, secrétaire général de la mairie,
-:* J.[[w:fr:Jacques Valade|Jacques Valade]], son adjoint et professeur à la faculté des sciences.
 
Pour aider Antoine Priore matériellement la mairie avait :
-:* misMis à la disposition d’Antoine Priore une main d’œuvre municipale, indispensable au montage des appareils,
-:* payéPayé nombre de ses factures d’électricité<ref>(8)[[Affaire Priore/Les finances de l'Affaire Priore|Les finances de l'Affaire Priore]]</ref>.
 
En contrepartie, le fait que J. Chaban-Delmas exerça une pression sur la D.G.R.S.T. pour qu’elle octroie une subvention de {{unité|3.5 |MF.}} provoqua une forte animosité dans le milieu de la recherche médicale où les subventions étaient devenues rares et difficiles à obtenir. Le délégué général, [[w:fr:Pierre Aigrain|Pierre Aigrain]] et le directeur du C.N.R.S. [[w:fr:Hubert Curien|Hubert Curien]], ne cachaient pas leur agacement.
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On peut, pour étayer cette assertion, citer :
 
:* l’intérêt de la Fondation Mérieux<ref>{{Archives Priore|id=1d4hqGmQRQHFKekmaH1NdCJ_NOt0FuJC0|auteur=C. Mérieux |titre=Lettre adressée à R. Courrier le 11 mars 1971 }}<br>{{Archives Priore|id=1YsE4CoSbag4dhkwT3S09-Eszwzvc123D|auteur=C. Mérieux |titre=Lettre adressée à R. Pautrizel le 28 avril 1971 }}<br>{{Archives Priore|id=1EujcXKma0a-OUOrunU97Pk9y4Q2Jeu6h|auteur=C. Mérieux |titre=Lettre adressée à R. Pautrizel le 17 février 1972 }}</ref> à un partenariat, à condition que l'appareil soit construit dans un laboratoire universitaire.
:* l’intérêt de la Fondation Mérieux<ref>(9)</ref> à un partenariat,
 
:* la note de H. GOSSOT<ref>(10){{Archives Priore|id=1_35zZ-28gmIZtDpwnYZDDAj2BLFwONIn |auteur=H. Gossot|titre=Note personnelle adressée à R. Pautrizel}}</ref> où est rapportée la manière dont l’entourage de J. Valade a '''ordonné''' l’arrêt des pourparlers avec des financiers sérieux (de Laage, Salmon et Poncet) afin de laisser le champ libre à Leroy-Somer,
 
:* les notes concernant J. C. Mimram en 1980<ref>(11)</ref> et M. Stevens en 1981, qui tous deux ont été écartés par la mairie de Bordeaux.