« Affaire Priore/Les problèmes « humains » de l'Affaire » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
Ligne 53 :
==La personnalité d’Antoine Priore==
La personnalité d’Antoine Priore est le facteur central pour la compréhension de «l’Affaire». Selon que l’on était de ses amis ou de ses détracteurs, Antoine Priore était :
: jovial, bon vivant, monstrueux, fruste, désintéressé, paranoïaque, ami fidèle, égoïste, attentionné, borné, coléreux, aimable, blagueur, caractériel, amer, généreux, macho, séducteur, obstiné, rusé, bourrique, charlatan, honnête, bricoleur, génial...
Tout ces qualitatifs s’appliquaient à Antoine Priore et il y a probablement d’autres encore.
C’était dans le caractère d’Antoine Priore d’inspirer dévouement et fidélité. Les membres de son équipe fidèle (MM. Berlureau, Dezes, Durand, Genty, Léglise, Martinez, Plantin, Prémont, etc.) étaient des inconditionnels. Ils étaient toujours prêts à travailler bénévolement, tard la nuit, les week-ends ou les vacances, et à donner un coup de main à n’importe quel moment. Ils attestent qu'Antoine Priore était de nature généreuse. Il invitait facilement au restaurant, faisait des cadeaux de Noël, apportait toujours quelque chose pour les ouvriers de S.O.V.I.R.E.L. qui travaillaient sur ses lampes, etc.
Ligne 77 ⟶ 75 :
:* On lui a proposé de l’argent pour aller travailler à Rome, à Londres, aux États Unis, etc., Antoine Priore a toujours refusé de quitter Bordeaux.
:* Les malades qu’Antoine Priore traitait, sous direction médicale, étaient soignés gratuitement<ref>(
:* Dès le début de sa collaboration avec le Pr Pautrizel, Antoine Priore a systématiquement refusé d’accepter personnellement des dons d’argent et des subventions. Les sommes en question (pour un total d’environ un million de francs !) ont toujours été gérées par d’autres: l’université de Bordeaux (U.N.A.C.I.), la Mairie de Bordeaux, l‘A.D.E.R.A., le laboratoire du Pr Pautrizel.
:: L’argent était destiné à payer l’équipement de ses appareils. (Voir la lettre de Pautrizel<ref>
Revenons maintenant en détail sur quatre points essentiels.
===Le « secret
Le trait de personnalité qui a posé le plus de problème était son narcissisme: tout devait être centré sur sa personne. Le plus important pour lui était d’être reconnu un jour comme « l’homme qui avait vaincu le cancer ».
C’est pour cette raison qu’il protégeait tous ses secrets, il voulait rester le passage obligé en toutes circonstances. On comprend alors qu’il avait très peur d’être dépossédé de sa découverte.
Ligne 98 ⟶ 96 :
Les deux points de vue sont défendables.
Il est évident qu’un charlatan aurait eu le même comportement qu’Antoine Priore. Les exemples sont légions. Or il est impensable d’accepter une thérapeutique basée sur une « boite noire ». Le mode de construction et le mode opératoire des appareils thérapeutiques les plus sophistiqués sont parfaitement décrits et publics. Leur mode d’action n’est par contre pas toujours parfaitement élucidé. Il n’était bien évidemment pas nécessaire de savoir ''a priori'' comment le rayonnement émis agissait. Pour prendre un exemple simple et particulièrement significatif, l’aspirine est d'un usage courant depuis plus d’un siècle et la totalité de ses effets, longtemps méconnus, surprenne toujours.
Le souci de la préservation des droits de Priore, qui relève de l’honnêteté intellectuelle, a beaucoup conditionné l’action de ses défenseurs et a ajouté à la complication de « l’Affaire ». La découverte excitait la convoitise d’un certain nombre de « requins » qui voyaient leur rapacité aiguisée du fait qu’Antoine Priore n’avait ni statut officiel, ni poids financier. Il était plus que probable qu’une fois compris le fonctionnement de son appareil, il leur aurait été facile de le dépouiller et de le laisser pour compte.
Il est nécessaire et légitime dans ce monde de contrefaçons de se protéger et de maintenir
Ses moyens :
Ligne 111 ⟶ 109 :
De cette manière il tentait de protéger son «secret» en s’efforçant d’empêcher qui que ce soit de reproduire le même effet par d’autres moyens, non-couvert par les brevets.
===A Bordeaux et nulle part ailleurs===
Pour des raisons inhérentes à son passé de résistant, Antoine Priore avait des liens viscéraux avec la ville de Bordeaux. Il voulait que ses appareils soient construits dans la région bordelaise et nulle part ailleurs. Donc, pas question de faire des appareils à Paris, aux États Unis, en Italie,... Dans les contrats et licences signés avec la société Leroy-Somer il insista toujours pour inclure une clause selon laquelle la fabrication de toutes ses inventions devait se faire à Bordeaux.
Il voulait que des usines Antoine Priore, à Bordeaux, produisent ses appareils en série (Voir<ref>
Antoine Priore ne voulait
===La folie des grandeurs===
|