« Affaire Priore/Les appareils d'Antoine Priore » : différence entre les versions

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Il semble qu’Antoine Priore ait commencé ses recherches à Bordeaux à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Son but était de trouver un moyen de conserver des fruits et légumes par l’utilisation de champs électromagnétiques. Le rôle des champs électromagnétiques étant d‘inactiver ou de stériliser les bactéries qui se trouvent sur les fruits ou les légumes, sans chauffer ou abîmer les végétaux. (Il est d’ailleurs intéressant de noter que cette idée est ressortie récemment en Californie et plusieurs brevets ont été déposés aux U.S.A..) Nous n’avons que très peu d’information sur ses montages de cette époque, qui va durer jusqu’à environ 1953.
 
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Les traces les plus anciennes des travaux d’Antoine Priore dans nos archives sont des photographies (5) datant de 1952, dont une fut publiée dans le journal ''Sud-Ouest'' du 8 Août 1952. On y voit un lapin entouré d’une bobine et de quelques appareils électriques sur une table. Un examen attentif de ces photographies révèle que le montage semble très proche de celui de d'Arsonval - Oudin réalisé en 1895 pour soigner des malades !
 
A cette époque, Antoine Priore collaborait avec le Dr. Moureau, de la Faculté de Médecine de Bordeaux, à des expériences utilisant son appareil dans le but tuer des bactéries. Un compte rendu<ref>{{Archives (6)Priore|id=1tuNb87zywVtB30KoONJ_381ZCZOsK54_|auteur=M. Moureau|titre=C.R. d'une expérience 7 février 1952}}</ref> du Dr Marc Moureau, de février 1952, indique qu’il y avait eu un effet de ''stérilisation''. Cet effet était sans doute semblable aux résultats publiés par d'Arsonval dans les années 1890 concernant l’influence des hautes fréquences sur le développement des levures.
 
A partir de 1952, les appareils construits par Antoine Priore deviennent de plus en plus complexes. Selon les souvenirs<ref>{{Archives (7)Priore|id=1rXTw7TklWjsB2zhq1-0Sxz-8R6MLoOCU |auteur=A. Balana|titre=C.R. d'entretiens}}</ref> d'Yves Badie, (maître verrier à Bordeaux, ayant beaucoup travaillé avec Priore), Antoine Priore ajouta en 1952 à son dispositif un tube au néon dans lequel il mélangeait des courants de radiofréquence, des micro-ondes et des champs magnétiques. Toujours selon les souvenirs de monsieur Badie, de 1952 à 1957 Antoine Priore commandait fréquemment de nouveaux tubes en apportant des modifications à leur forme et à la disposition des électrodes. Progression empirique, mais absolument pas aléatoire.
 
C’est aussi en 1952 qu’Antoine Priore a rencontré le Dr. Francis Berlureau, chef vétérinaire aux abattoirs de Bordeaux. Avec l’aide du DDr.r Berlureau, Priore étudie les caractéristiques électriques des tissus animaux et fait des tentatives de soins sur des animaux porteurs de diverses formes de cancer et destinés à être euthanasiés. A l’aide de dispositifs assez complexes, et sous le contrôle du Dr Maurice Fournier, médecin généraliste, Antoine Priore tentait également à cette époque de soigner diverses maladies humaines, y compris le cancer.
 
En 1957, il semble que les éléments principaux de ses appareils aient été figés. Seules changèrent, dans les constructions ultérieures, les dimensions, intensités et puissances relatives des divers champs électromagnétiques.
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Les nombreuses photographies consultables des divers appareils sont, soit des photographies originales, soit des photographies publiées dans la presse. (Il convient d’être prudent en ce qui concerne les photos de presse ; par exemple, un article publié en 1971 ou 1972 sur l’affaire Priore montre l’appareil de type P2 de 1960, qui n’existait plus, et non l’appareil P4 qui fonctionnait en 1971 !)
 
 
==Composants principaux des appareils de Priore==