« Affaire Priore/Diverses rumeurs » : différence entre les versions

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LEROY-SOMER, qui a reçu une subvention de {{unité|3.5|millions de francs}} de la D.G.R.S.T., a détourné une grande partie pour financer la campagne présidentielle de J. Chaban-Delmas en 1974. Malheureusement, Chaban-Delmas a perdu les élections et LEROY-SOMER n’a jamais pu récupérer son argent et finir l’appareil. C’est pourquoi ''ils'' ne veulent pas que l’on reparle de l’affaire Priore ou que l’on pose des questions; c’est pour protéger Chaban-Delmas.
 
Comme c’est souvent le cas, il y a une possibilité de véracité, qui rende la rumeur plausible. Il est tout à fait possible que la société LEROY-SOMER ait effectivement contribué au financement de la partie politique de [[w:fr:Jacques Chaban-Delmas|Jacques Chaban-Delmas]]. Le président du directoire de LEROY-SOMER, [[w:fr:Georges Chavanes|Georges Chavanes]] était très proche politiquement à Chaban-Delmas et Chavanes est même devenu ministre de l’industrie dans le gouvernement de [[w:fr:Jacques Chirac|Jacques Chirac]] pendant la première cohabitation de 1986 - 1988. L’absence, à l’époque, des lois clairs sur le financement de la vie politique en France, laissait une floue artistique entre les sociétés commerciales, leurs dirigeants et le soutien des hommes politiques.
 
La vérité ou non d’un soutien financier de la campagne électorale de Chaban-Delmas n’est pas notre problématique. La question, pour nous, pour répondre à la rumeur, est la suivante:
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Total {{unité|2480000|fr}}
 
La somme de {{formatnum:1020000}} francs était retenue par la D.G.R.S.T. en novembre 1975 parce que LEROY-SOMER n’avait pas respecté les termes de la marché. (Lettre de [[w:fr:Hubert Curien|Hubert Curien]]<ref>(5)</ref>, délégué générale, adressée à Chavanes.) Bien sûr, la société LEROY-SOMER a fait des tentatives de faire débloquer la somme restante. D’abord un rapport récapitulatif, écrit par Paul Ribeau<ref> (6)</ref>, des lettres de Chavanes<ref>(7)</ref> à [[w:fr:Pierre Aigrain|Pierre Aigrain]] (D.G.R.S.T.), puis une commission désignée par la D.G.R.S.T. (MM. Bisconte, Constant, Priou et Dutreix) proposée<ref>(8)</ref> de débloquer {{unité|1|million de francs}}, partagé entre LEROY-SOMER ({{unité|0.8| M.F.}}) et les équipes d’expérimentateurs désignés par la D.G.R.S.T. ({{unité|0.2|M.F.}}). Cette idée était confirmée par une autre commission<ref>(9)</ref>, présidée par le professeur Stratis Avraméas. Cependant, il ne semble pas que les sommes en question avaient été effectivement versées par la D.G.R.S.T. !
 
Donc, la société LEROY-SOMER a reçu, comme subvention de la D.G.R.S.T.: {{unité2480000unité|2480000|F}}.
 
La comptabilité de LEROY-SOMER<ref>(10)</ref> rapportés chaque année à l’assemblée générale de la S.E.R.A.P., pour la période 1972 - 1978, montre que le cumul des dépenses :
 
<center>
::- pour la construction de l’appareil ;
{| class="wikitable centre" style="background:#EEEEEE" "
::- pour la construction du laboratoire qui l’abrite ;
|-
::- les frais de fonctionnement du laboratoire ;
!colspan="4"| '''Cumul des dépenses pour le M600'''
 
|-
pour l’ensemble du projet soient:
!|Date||Appareil||Bâtiment||Fonctionnement
 
|-
Date
|13 Juin 1973 ||{{unité|2999856.50}} ||{{unité|478902.80}} || {{unité|267676.60}}
Appareil
|-
Bâtiment
|15 Juin 1974 ||{{unité|3415641.00}} ||{{unité|724306.00}} ||{{unité|373917.68}}
Fonctionnement
|-
13 Juin 1973
|30 Juin 1975 ||{{unité|3591886.19}} ||{{unité|762112.51}} ||{{unité|639241.03}}
2999856,50
|-
478902,80
|15 Juin 1976 ||{{unité|3697101.03}} ||{{unité|762112.51}} ||{{unité|977819.92}}
267676,60
|-
15 Juin 1974
|15 Juin 1977 ||{{unité|4029026.96}} ||{{unité|947523.59}} ||{{unité|1340929.77}}
3415641,00
|-
724306,00
|15 Juin 1978 ||{{unité|4091966.51}} ||{{unité|947523.59}} ||{{unité|1615715.68}}
373917,68
|}
30 Juin 1975
</center>
3591886,19
762112,51
639241,03
15 Juin 1976
3697101,03
762112,51
977819,92
15 Juin 1977
4029026,96
947523,59
1340929,77
15 Juin 1978
4091966,51
947523,59
1615715,68
 
Les dépenses pour l’appareil sont des factures pour des objets matériels, qui existent à Floirac, donc il n’est pas question de ''fausses factures''. En plus, MM. Gerbier et Fremiot, du C.E.A. de Grenoble, et mandataient par la D.G.R.S.T., ont établi la recette technique de conformité entre le projet technique et la réalisation effectivement faite le 4 juin 1974<ref>(11)</ref>.