« Affaire Priore/Les souris anglaises » : différence entre les versions

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La coïncidence des dates entre la demande du Pr Ambrose afin que le Pr Koller collabore avec Antoine Priore et les bordelais et la "révélation" du Pr Latarjet selon laquelle ce même Koller considère les bordelais comme des fraudeurs, constituera un empêchement rédhibitoire.
 
Le Pr Ambrose<ref>(46){{Archives Priore|id=</ref> fît une deuxième tentative le 23 août, cette fois sans la collaboration du Pr Koller. Mais ce fut trop tard car le Pr A. Haddow<ref>(47)</ref>, alors directeur du C.B.R.I., agacé par les rumeurs parisiennes mêlant son nom et son Institut à une fraude scientifique, décide d’arrêter les expériences avec Priore le 22 septembre 1966 et de suspendre la publication de leur note dans ''Nature''. Dans une lettre à Rivière<ref>(48){{Archives Priore|id=1JH98b8OvCz0hXAKLA0T6HWIWIxPFBZM6|auteur=E-J. Ambrose|titre=Lettre adressée à R-M. Rivière}}</ref> le 12 octobre, le Pr Ambrose regrette vivement l’arrêt de cette collaboration et le fait que ''tout sera '''pris en main par Pr Latarjet'''''.
 
Heureusement, une ''expérience de contrôle'', identique à celle proposée par P. C. Koller, fut faite en 1971 par S. Avraméas et A. Lwoff, Prix Nobel de médecine<ref>(49)</ref> : Un lot de souris injecté avec un antigène connu par Lwoff seul (en l’occurrence de la peroxydase) et avec des trypanosomes, fut soumis, à l’insu d’Antoine Priore, au rayonnement de l’appareil en même temps que d’autres souris infestées uniquement avec des trypanosomes.