« La politique monétaire/La courbe de Phillips » : différence entre les versions

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En économie ouverte, une partie des produits vendus provient de la production domestique, tandis que le reste est importé. Le niveau général des prix dépend donc des prix des produits domestiques, mais aussi des prix importés. Si l'on veut modèliser cela mathématiquement, on doit tomber sur cette formule :
 
: <math>P = \alphabeta \cdot P_d + (1 - \alphabeta) \cdot P_i</math>, avec <math>\alphabeta</math> un coefficient qui indique quelle est la part des prix domestiques dans le niveau général des prix, <math>P_d</math> la moyenne des prix domestiques et <math>P_i</math> la moyenne des prix importés.
 
Dans ce qui suit, on suppose que le coefficient <math>\alpha</math> est approximativement constant. Cette hypothèse est valide tant que les variations des prix sont faibles. Mais si les prix importés augmentent beaucoup plus vite que les prix domestiques, alors elle ne l'est plus. De plus, il faut que la part des importations dans le PIB ne change pas trop. Si ce n'est pas le cas, les ménages vont remplacer des produits étrangers par des produits domestiques (ou inversement), ce qui fait que le coefficient changera. Mais si ce phénomène de substitution est faible, et que les prix varient peu, l'hypothèse est crédible.