« Affaire Priore/Le P.I.O.M. » : différence entre les versions

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William Ellison (discussion | contributions)
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Une ‘fusion’ intervint en mars 1989 entre ceux qui restaient du 'groupe Universitaire' (MM. Joussot-Dubien, Veyret et Moreau) et Paul Ribeau et Hubert Gossot, qui se sont nommés ''groupe de savoir-faire'' <ref>{{Archives Priore|id=1wPQNqer0BTFD5Pv6zAFKLBzq4mcaS8P8|auteur=J. Moreau|titre=Cahier-mars 1989 }}</ref>. Cette fusion ne sembla pas être une mise en commun désintéressée des ressources de chaque groupe avec comme but unique de retrouver "l'effet Priore". Elle avait des aspects mercantiles.
 
Un premier exemple : en septembre 1989 <ref>{{Archives Priore|id=10wGpj2qZpR-qkSg8_FCldNSLD35ycAMN|auteur=J. Moreau|titre=Cahier-septembre 1989 }}</ref>, Ribeau proposa de créer un cabinet d'ingénieurs-conseils et de facturer ses services au groupe universitaire pour un montant d'environ 4 MF. Un deuxième exemple : en décembre 1994, Ribeau proposa aux universitaires un "protocole d'accord" <ref>(106){{Archives Priore|id=1yeI-e8v8JHYz1AOxDQ15QWmKup-L4KA9 |auteur=P. Ribeau|titre=Protocole d'accords }}</ref> où il était question du partage des bénéfices d'une commercialisation éventuelle de son montage « issu des idées d'Antoine Priore ». Ce texte spécifiait bien que les appareils d'Antoine Priore n'étaient plus couverts par des brevets, mais que leur réalisation et leurs réglages nécessitaient un savoir-faire et que ce savoir-faire était détenu par lui-même et par GOSSOT. Il proposa à nouveau au groupe universitaire un document semblable en 2001 <ref>(107){{Archives Priore|id=1n-Wo8M_ldT2cG5AGITfKcuXHjexEN-Om |auteur=P. Ribeau|titre=Projet:Accord de collaboration et de développement}}</ref>.
 
Selon ces projets, rédigés par Paul Ribeau, les héritiers d'Antoine Priore ne figuraient pas parmi les éventuels bénéficiaires de la commercialisation d'appareils « issus des idées d'Antoine Priore »...
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En utilisant des fonds publics (Conseil régional d’Aquitaine, Ministère de la recherche, C.E.A., etc.) et des fonds privés (Comité de soutien, P. Favre, etc.), pour un montant d’environ 5 MF, un appareil hybride fut finalement construit par Ribeau, avec l'aide de MM. Farago et Genty. Ce montage ressemblait à quelque chose entre le ''P5'', construit avec la subvention de la D.G.R.S.T. et le ''PR1'', construit par la société S.E.R.E.S.O. en 1967. A l’époque, l’appareil ''PR1'' avait été un échec et le ''P5'' une débâcle.
 
Dans un compte rendu daté de novembre 1998 <ref>(108){{Archives Priore|id=1QSrJQMjLLVCWIvkgQSLtz7G2yUPHYIp9|auteur=B. Veyret|titre=Construction d'un appareillage produisant des champs électromagnétiques pour mener des études biologiques et thérapeutiques }}</ref>, destiné au Ministère de la recherche, pour justifier une partie de la subvention, B. Veyret constata l’absence totale d’effets biologiques du montage de Ribeau. Depuis cette date, malgré certaines modifications du montage, les quelques expérimentations sporadiques faites avec des souris infectées par ''T. equiperdum'', n'ont montré aucun effet biologique probant.
 
==Conclusion==