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==Historique==
 
Le laboratoire P.I.O.M. (Physique des Interactions Ondes Matière) fut créé à cette occasion, avec A.-M. Bottreau comme directeur, au sein de l’E.N.S.C.B., qui devint l'E.N.S.C.P.B. (École Nationale Supérieure de Chimie et de Physique de Bordeaux), dont Jacques Joussot-Dubien est Directeur. Le P.I.O.M. était censé avoir deux faces : une face ''officielle'' laissant voir un travail de routine scientifique et une face ''discrète'' consacré à l’étude de l’appareil Priore.
 
La discrétion de ce travail était toute relative : la presse populaire en parla <ref>{{Archives Priore|id=113EYzOdBy_enY2SuPNyDJPM8TNznYWga |auteur=Sud-Ouest |titre=Machine de Priore:une nouvelle étude }}<br />{{Archives Priore|id=1_xI9-NiGOVj2uz97XSuvs5T-HnhqTqiK |auteur=Canard Enchaîné |titre=Priorité à Priore }}</ref>, les membres de l’équipe participèrent à un reportage pour TF1 (qui sera diffusé le 2 août 1986 lors de l’émission ‘Droit de Réponse’ de Michel POLAC.), et le ''Journal Officiel de la République'', en réponse aux questions posées par certains députés en fit mention <ref>{{Archives Priore|id=1sb8d17g8waRAqc0ovZvfiRTzT_UDS9I0|auteur=Journal Officiel|titre=Question 50.516}}<br />{{Archives Priore|id=1HVb9KFEu8tHF2JzQguGrTpDhSrTvVds2 |auteur=Journal Officiel|titre=Question 797 }}<br />{{Archives Priore|id=1W8RkN7UP74rECYlXdcxccUycH9SYd32Y |auteur=Journal Officiel|titre=Question 35.810 }}<br />{{Archives Priore|id=190jVZUKxKt-UbTbXzjIpwSbEQK7-r_bG |auteur=Journal Officiel|titre=Question de P. Favre }}</ref> à plusieurs reprises.
 
Au cours de l’année 1984 le conseil régional d’Aquitaine apporta son soutien à l’équipe universitaire qui déposa un projet <ref>{{Archives Priore|id=1Gx0RwqxAQ1x9MT-gpxT1hveQ4UI-i0wq|auteur=J Joussot-Dubien|titre=Projet de recherche des effets biologiques de champs électromagnétiques}}</ref> de construction d’appareillage, très proche de l’appareil Priore. Ce projet a été élaboré principalement par Bottreau. C'est ainsi que l’équipe reçut une subvention d'un million de francs <ref>{{Archives Priore|id=1rtZCF_vOGL-w75P-xzyW-YNLuqHt1TFv |auteur=A. Rousset|titre=Lettre adressée à E. Bidault}}</ref> du Conseil régional, avec en plus quelques dons et fonds privés.
 
Le bon sens et le désir de retrouver l'effet Priore aussi rapidement que possible aurait dû amener l'équipe universitaire et l'équipe de LEROY-SOMER à collaborer étroitement. Hélas, les animosités engendrées au cours des années furent tenaces. Le Conseil régional d’Aquitaine, sous la présidence de Philippe Madrelle, essaya de faire la jonction entre les équipes en proposant un protocole d'accord équitable <ref>{{Archives Priore|id=1Qbcsv2lwIWycfuk6Yl_kTwexXOTU-PeF|auteur=P. Madrelle|titre=Protocole d'accord}}</ref> entre LEROY-SOMER, Mme Priore et l'équipe universitaire. Mais ce fut sans succès, en raison d'une part des exigences financières de [[w:fr:Georges Chavanes|Georges vis-à-vis des universitairesChavanes]] et d'autre part de l'attitude hargneuse de MM. [[w:fr:Georges Chavanes|Chavanes]] et Ribeau vis-à-vis des universitaires.

Selon [[w:fr:Jacques Chaban-Delmas|Jacques Chaban-Delmas]]<ref>{{Archives Priore|id=1UoqJREIGCXoLgb9a_JsIqxPDgYkM6han|auteur=J. Chaban-Delmas|titre=Lettre adressée à P. Chateaureynaud }}</ref>, leur mécontentement était en effet exacerbé par le livre de J-M. Graille qui révélait certains faits historiques peu flatteurs pour eux. Or, Graille avait obtenu, en partie, ces documents par l'intermédiaire du Pr. Pautrizel et de Mme Chateaureynaud, qui étaient membres de l'équipe universitaire...
 
Cette prise de position navrante de MM. Chavanes et Ribeau a aussi été évoquée par Philippe Madrelle<ref>{{Archives Priore|id=1fyQNa5km--YZ6rndPkkHH8SNVLAuZ2qu|auteur=P. Madrelle|titre=Lettre adressée à E. Bidault }}</ref>.
 
Cependant il semble qu’une certaine entente entre l’équipe LEROY-SOMER et l’équipe universitaire fut obtenue par l’intermédiaire de la Mairie de Bordeaux (Gilbert Leroi et [[w:fr:Jacques Valade|Jacques Valade]]) : lors d'un réunion-repas au restaurent ''Le Dubern'' à Bordeaux avec MM.Gilbert LEROILeroi, BADERJean-Pierre Bader, CHAVANESGeorges Chavanes et PARIENTIun certain M. Parienti, le 30 janvier 1985, le Pr JOUSSOTJoussot-DUBIENDubien accepta de ne pas tenter de construire directement un appareil PRIORE Priore<ref>(101){{Archives Priore|id=121Ig1O-YZ3et3X9LNSGJgX_H7E_lBvth |auteur=J. Moreau|titre=Cahier-janvier 1985}}</ref>. ! Son équipe se contentera de faire des études plus ''fondamentales''. Elle donnait ainsi une longueur d’avance aux industriels, qui espéraient entre temps avoir une version commerciale d’un « appareil PRIORE ». Le Pr. JOUSSOTJoussot-DUBIENDubien sembla ne rien obtenir en contrepartie pour s'imposer un frein aux recherches de son équipe.
 
Effectivement, le premier appareil qui fut construit <ref>{{Archives Priore|id=1S3i_bzmviiTKoRmD1n18VipjQBNIWMvg|auteur=J. Joussot-Dubien|titre=Rapport du 21 octobre 1985}}</ref> par l’équipe universitaire n’était pas celui décrit dans la proposition initiale mais une version légèrement modifiée de l’appareil simplifié construit par BERTEAUDBerteaud en 1972 et décrit dans son rapport à la D.R.M.E. <ref>(103){{Archives Priore|id=1OHR2k6FXPUDsvxGaEQH8L_X1Pr5y74Lf |auteur=A-J. Berteaud et A-M. Bottreau|titre=Rapport final : Contrat D.R.M.E}}</ref>. Cet appareil simplifié n’avait donné aucun résultat probant en 1972 et n'en donna pas plus en 1985 !.
 
Au cours des années, PAUTRIZELPautrizel, BOTTREAUBottreau, Mme CHATEAUREYNAUDChateaureynaud-Duprat et CARISTANCaristan quittèrent l’équipe universitairedu P.I.O.M. pour diverses raisons de désaccord avec la stratégie choisie par JOUSSOTMM. Joussot-DUBIENBubien et VEYRETVeyret.
 
L’équipe LEROY-SOMER piétina pendant plusieurs années sans tenter de construire une copie de l’appareil PRIORE ou de faire repartir les appareils existants à Floirac.
 
==Le groupe de « savoir-faire » ==