« Affaire Priore/Le P.I.O.M. » : différence entre les versions

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La discrétion de ce travail était toute relative : la presse populaire en parla <ref>(93)</ref>, les membres de l’équipe participèrent à un reportage pour TF1 (qui sera diffusé le 2 août 1986 lors de l’émission ‘Droit de Réponse’ de Michel POLAC.), et le Journal Officiel de la République en fit mention <ref>(94)</ref> à plusieurs reprises.
 
Au cours de l’année 1984 le conseil régional d’Aquitaine apporte son soutien à l’équipe universitaire qui dépose un projet <ref>(95)</ref> de construction d’appareillage, très proche de l’appareil Priore. Ce projet a été élaboré principalement par BOTTREAUBottreau. C'est ainsi que l’équipe reçut une subvention de 1 million de francs <ref>{{Archives Priore|id=1rtZCF_vOGL-w75P-xzyW-YNLuqHt1TFv |auteur=A. Rousset|titre=Lettre adressée à E. Bidault}}</ref> du conseil régional, avec en plus quelques dons et fonds privés.
 
Le bon sens et le désir de retrouver l'effet Priore aussi rapidement que possible aurait dû amener l'équipe universitaire et l'équipe de LEROY-SOMER à collaborer étroitement. Hélas, les animosités générées au cours des années furent tenaces. Le conseil régional d’Aquitaine, sous la présidence de Philippe MADRELLEMadrelle, essaya de faire la jonction entre les équipes en proposant un protocole d'accord équitable <ref>{{Archives Priore|id= 1Qbcsv2lwIWycfuk6Yl_kTwexXOTU-PeF|auteur=P. Madrelle|titre= }}</ref> en proposant un protocoleProtocole d'accord équitable <ref>(98)}}</ref> entre LEROY-SOMER, Mme PRIOREPriore et l'équipe universitaire. Mais ce fût sans succès, en raison, d'une part des exigences financières de Géorges CHAVANESChavanes vis-à-vis des universitaires, et d'autre part de l'attitude hargneuse de MM. CHAVANESChavanes et RIBEAURibeau. Selon [[w:fr:Jacques CHABANChaban-DELMASDelmas|Jacques Chaban-Delmas] <ref>(99){{Archives Priore|id=1UoqJREIGCXoLgb9a_JsIqxPDgYkM6han|auteur=J. Chaban-Delmas|titre=Lettre adressée à P. Chateaureynaud }}</ref>, leur mécontentement était en effet exacerbés par le livre de GRAILLEJ-M. Graille qui révélait certains faits historiques peu flatteurs pour eux. Or, GRAILLEGraille avait obtenu, en partie, ces documents par l'intermédiaire du Pr PAUTRIZELPautrizel et de Mme CHATEAUREYNAUDChateaureynaud, qui étaient membres de l'équipe universitaire...
 
Cette prise de position navrante de MM. CHAVANESChavanes et RIBEAURibeau a aussi été évoquée par Philippe MADRELLE Madrelle<ref>(100){{Archives Priore|id=1fyQNa5km--YZ6rndPkkHH8SNVLAuZ2qu|auteur=P. Madrelle|titre=Lettre adressée à E. Bidault }}</ref>
 
Cependant il semble qu’une certaine entente entre l’équipe LEROY-SOMER et l’équipe universitaire fut obtenue par l’intermédiaire de la mairie de Bordeaux (Gilbert LEROILeroi et Jacques VALADEValade): Lors d'un repas avec MM. LEROI, BADER, CHAVANES et PARIENTI, le 30 janvier 1985, le Pr JOUSSOT-DUBIEN accepte de ne pas tenter de construire directement un appareil PRIORE <ref>(101)</ref>. Son équipe se contentera de faire des études plus ''fondamentales''. Elle donne ainsi une longueur d’avance aux industriels, qui espéraient entre temps avoir une version commerciale d’un "appareil PRIORE". Le Pr JOUSSOT-DUBIEN ne sembla pas obtenir quelque chose en contrepartie pour s'imposer un frein aux recherches de son équipe.
 
Effectivement, le premier appareil qui fut construit <ref>(102)</ref> par l’équipe universitaire n’était pas celui décrit dans la proposition initiale, mais une légère modification de l’appareil simplifié construit par BERTEAUD en 1972 et décrit dans son rapport à la D.R.M.E. <ref>(103)</ref>. Cet appareil simplifié n’avait donné aucun résultat probant en 1972 et n'en donna pas plus en 1985 !