« Affaire Priore/Le P.I.O.M. » : différence entre les versions

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==Le groupe de « savoir-faire » ==
Une ‘fusion’ intervient en mars 1989 entre ceux qui restaient du 'groupe Universitaire' (MM. JOUSSOTJoussot-DUBIENDubien, VEYRETVeyret et MOREAUMoreau) et Paul RIBEAURibeau et Hubert GOSSOTGossot, qui se sont nommés ''groupe de savoir-faire'' <ref>(104)</ref>. Cette fusion ne sembla pas être une mise en commun désintéressée des ressources de chaque groupe avec comme but unique de retrouver "l'effet PRIOREPriore". Il y avait des aspects mercantiles.
 
Un premier exemple : en septembre 1989 <ref>(105)</ref>, RIBEAURibeau propose de créer un cabinet d'ingénieurs-conseils et de facturer ses services au groupe universitaire pour un montant d'environ 4 MF. Un deuxième exemple : en décembre 1994, RIBEAURibeau propose aux universitaires un "protocole d'accords" <ref>(106)</ref> où il est question du partage des bénéfices d'une commercialisation éventuelle de son montage "issu des idées d'Antoine PRIOREPriore". Ce texte spécifie bien que les appareils d'Antoine PRIOREPriore ne sont plus couverts par des brevets, mais que leur réalisation et leurs réglages nécessitent un savoir-faire et que ce savoir-faire est détenu par lui-même et par GOSSOT. Il propose à nouveau au groupe universitaire un document semblable en 2001 <ref>(107)</ref>.
 
Selon ces projets, rédigés par Paul RIBEAURibeau, les héritiers d'Antoine PRIOREPriore ne figurent pas parmi les éventuels bénéficiaires de la commercialisation d'appareils "issus des idées d'Antoine PRIOREPriore"...
 
La stratégie adoptée par ce groupe hybride d'universitaires et de ‘privés’ sembla être :
 
:- de se contenter de collecter des fonds et d’aménager un local mis à leur disposition sur le domaine universitaire pour abriter un appareil éventuel ;
 
:- de ne pas essayer de retracer le cheminement technique et expérimental qui a conduit Antoine PRIOREPriore, entre 1952 et 1957, vers sa découverte ;
 
:- de ne pas produire un relevé détaillé des deux appareils existants à Floirac et de ne pas faire intervenir des spécialistes en H.F., micro-ondes etc., par déférence à l'égard de Paul RIBEAURibeau, qui voulait conserver une totale maîtrise de la réalisation du montage ;
 
:- de sous-traiter la construction d’un appareil à Paul RIBEAU (ce dernier étant le seul à détenir les caractéristiques de son montage !)Ribeau dès que les sommes allouées au groupe universitaire le permirent :
 
:- de décerner aux universitaires une seule fonction, celle de vérifier l'efficacité du montage de P. RIBEAURibeau en exposant des souris, préalablement infestées avec ''T. Equiperdum'', au rayonnement de l'appareil.
 
Une confiance totale fut accordée à RIBEAURibeau sur la foi de ses affirmations répétées de 'fils spirituel' d'Antoine PRIOREPriore. En effet, ayant vécu dans l'ombre d'Antoine PRIOREPriore pendant des années, RIBEAURibeau prétendait tout connaître de ses appareils. L'auto-proclamation de son savoir-faire fut longue à être mise en doute.
 
En utilisant des fonds publics (conseil régional d’Aquitaine, ministère de la recherche, C.E.A., etc.) et des fonds privés (comité de soutien, P. FAVREFavre, etc.), pour un montant d’environ 5 MF, un appareil hybride fut finalement construit par RIBEAURibeau, avec l'aide de MM. FARAGOFarago et GENTYGenty. Ce montage ressemblait à quelque chose entre le ‘’P5’’, construit avec la subvention de la D.G.R.S.T. et le ‘PR1’, construit par la société S.E.R.E.S.O. en 1967. A l’époque, l’appareil ‘PR1’ avait été un échec et le ‘’P5’’ une débâcle.
 
Dans un compte rendu daté de novembre 1998 <ref>(108)</ref>, destiné au ministère de la recherche, pour justifier une partie de la subvention, VEYRETB. Veyret constate l’absence totale d’effets biologiques du montage de RIBEAURibeau. Depuis cette date, malgré certaines modifications du montage, les quelques expérimentations sporadiques faites avec des souris infestées par ''T. Equiperdum'', n'ont montré aucun effet biologique probant.
 
==Conclusion==