« Affaire Priore/Les expériences biologiques » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
William Ellison (discussion | contributions)
William Ellison (discussion | contributions)
Ligne 436 :
Le chercheur principal qui a fait les observations chez Priore, le Dr. Ambrose, n'a jamais considéré cette rumeur sérieuse ; il la traite comme « bêtise »<ref>{{lien web|url=https://drive.google.com/open?id=1mPdk9WPcK69JvvIiCXFZFyVRM3VB-2Nc|auteur=E.J. Ambrose|titre=Lettre du 21 juin 1966|site=Archives de l'Affaire Priore}}<br />{{lien web|url=https://drive.google.com/open?id=1vvMDj1JY3HjVydxt0CD8bArQLI6ZwQUM|auteur=E.J. Ambrose|titre=Lettre du 22 juin 1966|site=Archives de l'Affaire Priore}}</ref>. En même temps, juin 1966, le professeur Grabar, Directeur de l’Institut de Recherche Scientifique sur le Cancer de Villejuif, suggère que le rejet des greffes indiquait peut-être une exaltation des défenses immunitaires chez les souris irradiées.
 
Entre 1969 et 1971, poursuivant l'idée du professeur Grabar, P. Chateaureynaud-Duprat (C.N.R.S.), en collaboration avec A.-M. Colonge (Collège de France), pratiqua une série de greffes ([[w:fr:allogreffe|allogreffe]]s, homogreffes<ref group="N">Greffe dans laquelle le donneur du greffon appartient à la même espèce que le receveur.</ref> et [[w:fr:isogreffe|isogreffe]]s) sur des souris soumises au rayonnement Priore<ref>{{lien web|url=https://drive.google.com/open?id=1k8zqwGBnUzNP_g-vxiVa5tz1FNdPAAAs|auteur = P. Chateaureynaud-Duprat|titre=Rapport d'activité à la Direction du CNRS (1970-1971), pages 3-9|site=Archives de l'Affaire Priore}}<br />{{lien web|url=https://drive.google.com/open?id=1hbtOwXbR5mkG3RiNo9-87Cqol_zBZfSv|auteur=P. Chateaureynaud|titre=Notes de laboratoire - Influences des ondes électromagnétiques et des champs magnétiques modulés sur le devenir des homogreffes de peau chez la Souris|site=Archives de l'Affaire Priore}}</ref>.
* Les homogreffes étaient rejetées plus rapidement chez les souris irradiées que chez les souris témoins.
* Pour les isogreffes (greffes entre souris de la même lignée), il fut montré que malgré la forte histocompatibilité, les souris irradiées rejetaient leurs greffes et les souris non-irradiées acceptaient bien les greffons.