« La politique monétaire/Les microfondations de la courbe de Phillips : les rigidités nominales » : différence entre les versions

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C'est une approximation grossière, mais qui donne des résultats assez bons dans le cas où la croissance de la productivité est nulle (ce qui est une bonne approximation sur le cour-terme) et où le profit l'est aussi (la dernière hypothèse est réalisée en concurrence pure et parfaite).
 
===Le salaire moyen sur deux périodes===
===La détermination des salaires moyens réels===
 
A un instant t, la moyenne des salaires dépend des contrats signés à l'instant t, mais aussi des contrats anciens, signés dans les périodes antérieures. Dans ce qui suit, on va prendre deux périodes de temps, à savoir l'instant <math>t</math> et l'instant <math>t-1</math>. Les salariés signent des contrats à chaque période et négocient un salaire <math>W_t</math>, qui correspond à un salaire réel <math>W_t \over P_t</math>. Les logarithmes de ces valeurs sont naturellement notés <math>w_t</math> et <math>w_t - p_t</math> (salaire réel). On suppose que le nombre de personnes recrutées à un instant quelconque est constant : il est le même à l'instant <math>t</math> et à l'instant <math>t-1</math>. Le logarithme du salaire moyen à l'instant t est donc de :
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: <math>w_m = w_t - \frac{1}{2} \left[ ( p_t + E[p_{t+1}] ) \right]</math>
 
===La détermination des salaires moyens réels===
 
Maintenant, on a besoin d'une équation qui fixe l'évolution des salaires dans le temps. Il est raisonnable de supposer que les salaires dépendent certes des prix, mais aussi de l'activité économique. Cela peut se résumer avec une formule de la forme <math>w_t = P_t + \gamma \cdot Y_t</math>. Pour simplifier les calculs, nous allons prendre la formule suivante :