« Tribologie/Applications pratiques en biologie et médecine » : différence entre les versions

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Il ne s'agit évidemment pas dans cet article de proposer des diagnostics et des traitements, c'est-à-dire de « jouer au docteur ». Toutefois diverses considérations d'ordre plus ou moins général permettent de mieux comprendre les problèmes et les phénomènes liés à l'arthrose.
 
DansActuellement, dans les cas extrêmes, les seules possibilitéssolutions que l'on puisse proposer aux actuellesmalades sont des interventions chirurgicales qui consistent à supprimer le problème en immobilisant ou en remplaçant l'articulation défaillante :
* L''''arthrodèse''' permet de bloquer une articulation lésée par fusion osseuse ; les os auparavant mobiles se soudent après enlèvement des cartilages. Cette opération est pratiquée notamment au niveau des vertèbres, elle est généralement irréversible ;
* Les '''prothèses''' sont des composants mécaniques constitués de pièces en métal (titane ou alliage chrome-cobalt par exemple), en matière plastique (silicone, polypropylène...), en céramique, etc., qui permettent de reproduire les mouvements originaux de l'articulation endommagée. Les extrémités des os sont préalablement coupées et préparées pour un assemblage solide avec les éléments de substitution. On remplace ainsi assez facilement l'articulation de la hanche, plus difficilement celle du genou, et d'autres parties du corps comme les doigts peuvent être concernées.
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Dans les deux cas les données du problème ont été changées et nous voici hors sujet puisque l'arthrose a disparu.
 
La question de savoir si les cartilages endommagés peuvent plus ou moins se « régénérer » ou se « réparer », dans certaines conditions, n'est pas définitivement tranchée. On admet généralement que les très fortes pertes de cartilage et les endommagements mécaniques de type traumatiquetraumatisme ne permettent aucune « guérison » ou réparation des dégâts mais il existe des cas particuliers. Nous sommes bien placé pour savoir qu'un fragment de cartilage détaché d'un os, se promenant tel un touriste égaré dans le sac synovial et rendant extrêmement douloureuse sinon impossible la flexion d'un genou, a pu par chance reprendre sa place et finalement se ressouder, sans aucun traitement ni intervention et de plus, sans aucune séquelle.
 
Il est certainavéré que les cycles de charge et de décharge provoquent une circulation de liquide synovial dans la structure spongieuse du cartilage et que le transport des matériaux nécessaires à toute régénération est impossible sans ce flux. Rien n'est donc possible si le propriétaire du cartilage endommagé ne se donne pas la peine de faire un minimum de mouvement.
 
Une activité physique suffisamment intense et l'élimination des causes connues ou probables de l'arthrose, telles que le surpoids, les infections, les gestes répétitifs, les traumatismes, une alimentation exempte de pesticides et autres produits chimiques de tout poil, etc. jouent un rôle important dans la diminution des risques d'apparition et d'aggravation de la maladie.