« Tribologie/Applications pratiques en biologie et médecine » : différence entre les versions

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* Le dysfonctionnement des chondrocytes, qui aboutit à la destruction du cartilage et provoque l''''arthrose''', une maladie qui touche une grande partie de la population mondiale, notamment les personnes âgées.
 
L'arthrose atteint actuellement un bon tiers de la population française générale et plus de la moitié des personnes de plus de 50 ans. Elle est responsable directement ou indirectement d'environ 5 % de la consommation de médicaments desdans les pays industrialisés. Cette situation est aujourd'hui banalisée et généralement admise comme une fatalité. Profitons-en pour noter que l'expression communément utilisée, notamment sous la plume des journalistes, «  '''consommation''' de médicaments  », met ces derniers sur le même plan que les autres produits de la vie courante, radis, lave-linge, stylos à bille, dentifrices, véhicules automobiles, sodas ou, ordinateurs portables, etc., en leur retirant leurle statut particulier dont ils devraient bénéficier... Conséquence de notre société dite... de consommation ! En France, malgré desune dépensesutilisation médicamenteusesmassive massives,de médicaments qui représentantreprésente à la fin de la décennie 2010 près de 2 % des dépenses de l'assurance-maladie (contre 0,8 % en 1993), l'état des patients non seulement ne s'améliore pas, mais continue de se dégrader.
Le cartilage n'est pas une matière inerte susceptible de s'user comme le font les composants mécaniques selon les processus classiques d'abrasion, d'adhésion ou autres, mais une matière vivante capable de se régénérer ou, au contraire, de se dégrader sous l'effet de divers processus physiologiques. Une erreur très fréquente, y compris dans le corps médical, est de considérer que le cartilage perd de la matière par usure, comme le font au fil du temps les composants mécaniques. Et il n'existe pas de magasin où l'on puisse acheter les pièces de rechange qui prendront la place de celles qui ont été détériorées.
 
Le cartilage n'est pas une matière inerte susceptible de s'user comme le font les composants mécaniques selon les processus classiques d'abrasion, d'adhésion ou autres, mais une matière vivante capable de se régénérer ou, au contraire, de se dégrader sous l'effet de divers processus physiologiques. Une erreur très fréquente, y compris dans le corps médical, est de considérer que le cartilage perd de la matière par usure, comme le font au fil du temps les composantspièces mécaniquesdites d'« usure ». Et il n'existe pas de magasin où l'on puisse acheter les pièces de rechange qui prendront la place de celles qui ont été détériorées.
L'arthrose atteint actuellement un bon tiers de la population française générale et plus de la moitié des personnes de plus de 50 ans. Elle est responsable d'environ 5 % de la consommation de médicaments des pays industrialisés. Cette situation est banalisée et généralement admise comme une fatalité. Profitons-en pour noter que l'expression communément utilisée, notamment sous la plume des journalistes, « consommation de médicaments », met ces derniers sur le même plan que les autres produits de la vie courante, radis, lave-linge, stylos à bille, dentifrices, véhicules automobiles, sodas ou ordinateurs portables en leur retirant leur statut particulier... Conséquence de notre société dite... de consommation ! En France, malgré des dépenses médicamenteuses massives, représentant à la fin de la décennie 2010 près de 2 % des dépenses de l'assurance-maladie (contre 0,8 % en 1993), l'état des patients non seulement ne s'améliore pas, mais continue de se dégrader.