« Neurosciences/Le vieillissement du système nerveux » : différence entre les versions

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Les causes de la maladie de Parkinson ne sont pas claires, mais des facteurs génétiques et environnementaux sont impliqués. Si la plupart des formes de Parkinson apparaissent sans raison génétique connue, il existe quelques formes de Parkinson causées par des mutations génétiques d'un seul gène. Ces formes génétiques sont souvent d’apparition rapide et touchent essentiellement des sujets jeunes (40 ans environ), là où les autres formes de Parkinson apparaissent chez le sujet âgé. Ces formes familiales sont cependant rares : moins de 15% des patients parkinsoniens sont atteints par ces formes génétiques. A noter que les gènes impliqués ont tous un rapport avec la survie des neurones ou le fonctionnement des récepteurs dopaminergiques.
 
Les médicaments anti-parkinsoniens agissent sur les voies dopaminergiques et corrigent assez bien les symptômes moteurs, psychiatriques et cognitifs : l'akinésie s'atténue, les tremblements cessent, la rigidité se fait moindre, la dépression ou l’apathie diminuent, les patients recouvrent leurs capacités intellectuelles, etc. TousNéanmoins, ces médicamentstraitements compensentpeuvent leavoir déficitdes deeffets dopaminesecondaires dansassez lemarqués, cerveaudont endes augmentantsyndromes la production de dopaminepsychotiques, oucaractérisés enpar limitantdes sa recapturehallucinations et/ou saidées dégradation.délirantes Lesont médicamentnotamment decommunes. référenceLes esthallucinations laliées lévodopa,à unces précurseurtraitements desont laquasiment dopaminetoujours quides esthallucinations transformé en dopamine dans le cerveau. Cependantvisuelles, illes estidées rarementdélirantes utilisésont seulsouvent dudes faitidées de sa "faible" efficacité en mono-thérapieparanoïaques. IlTous fautces diremédicaments qu'unecompensent bonnele partiedéficit de ladopamine lévodopa est dégradée par la dopa-décarboxylase avant d'atteindredans le cerveau. Celaen tendaugmentant àla maximiserproduction lesde effets secondaires (cardiaquedopamine, notamment), toutou en réduisantlimitant l'efficacitésa durecapture traitementou sursa le cerveaudégradation. PourDans éviterle celapremier cas, cele médicamenttraitement estconsiste consomméà avecapporter un inhibiteurprécurseur de la dopa-décarboxylasedopamine, ce qui limite la dégradation périphériquelévodopa, sansqui agirest sur la transformationtransformé en dopamine dans le cerveau. Ce traitementIl est donnéaussi enpossible premièrede intention,réduire notammentla chezdégradation les sujets âgés, qui le supportent mieux. D'autres traitements sont proposés une fois quede la lévodopa commence à perdredopamine en efficacitéutilisant avecdes leinhibiteurs tempsdes :enzymes lesqui agonistes dopaminergiques, les inhibiteurs dedégradent la monoamine-oxydasedopamine, lesà inhibiteurs desavoir la COMT sont aussi utilisés. Néanmoins, ces traitements peuvent avoir des effets secondaires assez marqués, dont des syndromes psychotiques, caractérisés par des hallucinations et/ou idéesla délirantes sont notamment communes. Les hallucinations liées à ces traitements sont quasiment toujours des hallucinations visuelles, les idées délirantes sont souvent des idées paranoïaquesmonoamine-oxydase.
 
A noter qu'il existe des maladies neurologiques dont les symptômes ressemblent à ceux de la maladie de Parkinson. Tel est le cas des maladies que nous allons aborder dans les sections suivantes, à savoir : la paralysie supra-nucléaire progressive, l'atrophie multi-systématisée, la dégénérescence cortico-basale ou la démence à corps de Lewy. Ces maladies se manifestent par un syndrome parkinsonien auquel on aurait ajouté d'autres symptômes. Ces maladies sont désignées sous le nom de '''syndromes parkinsoniens atypiques''', ou encore de Parkinson+ (ce qui trahit leur symptomatologie).