« Précis d'épistémologie/La perception, l'imagination et la réflexion » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
→‎La nature de la matière et la vérité de la perception : (Platon, ''Le Sophiste ou de l'Être'', 247e)
Ligne 137 :
 
== La nature de la matière et la vérité de la perception ==
 
''Je dis que ce qui possède une puissance, quelle qu'elle soit, soit d'agir sur n'importe quelle chose naturellement pareille, soit de pâtir - même dans un degré minime, par l'action de l'agent le plus faible, et même si cela n'arrive qu'une seule fois - tout cela, je dis, existe réellement. Et, par conséquent, je pose par définition qui définit les êtres que ceux-ci ne sont autre chose que puissance.''
 
(Platon, ''Le Sophiste ou de l'Être'', 247e, traduit par Nestor L. Cordero)
 
Lorsque nous percevons un objet avec nos sens nous croyons le connaître ainsi. Par exemple, si nous voyons que le mur est jaune, nous croyons naturellement qu'il est vraiment jaune. Mais n'est-ce pas une erreur ? Tout ce que nous savons c'est que nos yeux nous donnent une sensation de jaune. Le jaune semble être sur le mur mais il est surtout sur nos yeux. Il se pourrait même que le mur n'existe pas, que nous ayons seulement l'illusion d'un mur jaune. Faut-il en conclure que nous ne connaissons jamais le monde extérieur, que nous pouvons seulement connaître nos sensations et nous-mêmes, que la perception est toujours introspective ?