« Photographie/Filtres optiques/Filtres modifiant la température de couleur » : différence entre les versions

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* A priori, ceux qui sont passés à la prise de vue numérique n'ont plus ce genre de soucis puisque pratiquement tous les appareils proposent aujourd'hui la possibilité de régler la « balance des blancs ». Ceux qui ne veulent pas s'embarrasser avec les considérations techniques laisseront l'appareil se débrouiller seul en mode automatique, mais ils doivent savoir qu'ils obtiendront ainsi des résultats plus ou moins imparfaits avec des sujets présentant de fortes dominantes, comme les couchers ou les levers de soleil. Lorsque les conditions atmosphériques sont constantes, il est plus avantageux d'utiliser l'un des réglages préprogrammé du type ''soleil brillant'' ou ''temps couvert''. Même chose, avec l'éclairage à incandescence ou les tubes fluorescents. Dans les cas difficiles, par exemple pour les lumières composées venant de sources très différentes, la possibilité de faire une mesure sur un blanc de référence est particulièrement utile. Évidemment, plus il y a de réglages et plus la possibilité de laisser l'appareil fonctionner sur un mode inadéquat augmente ... Cependant, il faut remarquer que ces réglages se font non pas sur la lumière qui frappe le capteur, mais en modifiant l'image électronique enregistrée. Or, la réponse de base des capteurs correspond à la lumière du jour. Il serait intéressant de vérifier si, lors d'une prise de vue avec un éclairage à incandescence, le réglage de la balance des blancs pour ce type de lumière donne ou non de meilleurs résultats que l'association d'un filtre et du réglage sur la lumière du jour ... et il est probable que la réponse à cette question varie d'un appareil à l'autre.
 
 
== Abaque des filtres correcteurs et de conversion ==
 
{| cellpadding="5"
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|L'expression de la température absolue en mireds plutôt qu'en kelvins permet d'établir des graduations linéaires et donc de tracer facilement des abaques avec lesquels on détermine le filtrage nécessaire pour passer d'une température de couleur à une autre. <br/>
La température de couleur T<sub>1</sub> du rayonnement initial est reportée sur la graduation de gauche, tandis que la température de couleur T<sub>2</sub> que l'on cherche à obtenir est reportée sur la graduation de droite. On repère les deux points correspondants sur les deux graduations et on les relie par un trait droit dont l'ntersection avec la ligne centrale graduée en mireds donne le filtre à utiliser.<br/>
Le tracé figurant à titre d'exemple sur l'abaque part de 7.700 K, c'est-à-dire d'une température de couleur trop élevée, donnant une forte dominante bleue ; on pourrait trouver cette valeur par beau temps, au niveau d'un sujet situé à l'ombre et recevant la lumière du ciel. La température de couleur d'arrivée est 5.500 K, ce qui correspond par exemple à un film pour diapositives de type ''lumière du jour''. La correction se fait au mieux à l'aide d'un filtre ambré 81 EF qui ajoute 52 mireds à la valeur initiale.<br/><br/>
Cet abaque est utilisable avec les thermocolorimètres anciens qui ne donnent pas directement le filtrage ou pour faire une estimation approximative lorsque les ordres de grandeur des valeurs de départ et d'arrivée sont connues. Par exemple, avec des lampes tungstène dont on estime la température de couleur entre 3.000 et 3.200 K et un film équilibré pour la lumière du jour, on trouve un filtre 80A ou l'association 80B + 80C.
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|[[Image:echelle_filtres_couleurs.jpg]]
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