« Le noyau atomique/Le modèle de la goutte liquide » : différence entre les versions

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: <math>E_l = \alpha + \beta \cdot Z + \zeta \cdot Z^2 + E_p </math>, avec <math>\alpha = a_v A + a_s A^{\frac{2}{3}} + a_a A</math>, <math>\beta = 4 a_a</math> et <math>\zeta = \frac{a_c}{A^{1/3}} + \frac{4 a_a}{A}</math>.
 
Cette équation est celle de plusieurs paraboles, appelées '''paraboles de masse'''. Pour comprendre pourquoi cette équation correspond à plusieurs paraboles, il faut remarquer que l'énergie d'appariement peut prendre plusieurs valeurs différentes : soit elle est nulle, soit elle est positive, soit elle est négative. Pour simplifier, nous allons partir du principe que le nombre de masse est fixé une fois pour toute. En clair, les seules désintégrations possibles sont les désintégrations bêta, qui convertissent les noyaux en un de leur isobare. Avec un A fixé, on peut distinguer deux cas selon la valeur de l'énergie d'appariement <math>E_p</math> : soit elle est nulle et A est impair, soit elle est non-nulle et A est pair. Ces deux cas permettent de comprendre un peu mieux les désintégrations bêta et permettent notamment de prédire quels noyaux subissent des désintégration bêta+ et quels sont ceux qui subissent des désintégrations bêta-.
 
* Pour une énergie d'appariement nulle, A est impair. Dans ce cas, l'équation est celle d'une parabole unique : il n'y a qu'une seule parabole. L'état le plus stable est obtenu pour une énergie minimale, ce qui fait que l'isobare stable est celui situé au creux de la parabole. Les noyaux situés sur la branche de droite tendent à perdre des protons pour atteindre le fond de la parabole, via désintégration bêta plus. En l'inverse, ceux sur la branche de gauche gagnent des protons par désintégration bêta moins.