« La politique monétaire/L'inflation » : différence entre les versions

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* Avec des taux nominaux fixes, inflation et taux réels varient inversement l'un de l'autre. Une hausse de l'inflation entraine une baisse des taux réels, et inversement.
* Avec des taux réels fixes, inflation et taux nominaux varient dans le même sens. Cette fois, les taux nominaux qui augmentent en proportion de l'inflation et réciproquement.
* Si les taux réels et nominaux sont variables, tout dépend de comment ils varient, de comment ils sont fixés par la banque centrale.
 
Ces deux comportements définissent plus ou moins bien ce qui se passe sur le court-terme, et sur le long-terme, avec un intermédiaire pour le moyen-terme.
* Sur le court-terme, les taux sont décidés par la banque centrale, qui peut fixer ceux-ci à la valeur qu'elle souhaite. Les variations de l'inflation se répercutent alors sur le taux réel.
* Sur le moyen-terme, la banque centrale influence les taux réels en suivant une sorte de règle assez stricte, appelée règle de Taylor. Celle-ci dit que les taux réels doivent varier dans le même sens que l'inflation. Si l'inflation augmente, la banque centrale augmente les taux réels, et inversement pour une baisse. Le taux nominal et le taux réels tendent tous deux à suivre l'inflation et à covarier avec elle. On expliquera pourquoi les banques centrales suivent cette règle dans quelques chapitres, mais nous devons l'admettre pour le moment.
* Sur le long-terme, la banque centrale adapte ses taux nominaux aux conditions macroéconomiques. Les taux nominaux s'adaptent à l'inflation et toute hausse ou baisse de l'inflation se répercute sur les taux nominaux. Les taux réels restent fixes (ou ne sont pas modifiés par la politique monétaire).