« Le noyau atomique/Introduction historique : la découverte du noyau atomique » : différence entre les versions

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[[File:Schéma de lexpérience de Rutherford.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Schéma de l'expérience de Geiger-Marsden.]]
 
[[File:Geiger-Marsden experiment expectation and result (French).svg|vignette|upright=21.05|Expérience de Rutherford-Geiger-Marsden.]]
 
Le problème principal était que certaines particules rebondissaient avec un angle de plus de 90° : elles revenaient en arrière. Les règles de la mécanique, appliquées aux collisions entre deux corps, nous disent que cela n'est possible que si l'impacteur est plus léger que le corps impacté. La seule explication au rebond des particules alpha est donc qu'elles cognent sur quelque chose de plus lourd qu'elles. Mais les électrons sont bien plus légers que les particules alpha, ce qui fait qu'il doit y avoir autre chose dans l'atome... Le faible nombre de particules renvoyées donne quelques contraintes sur la taille de cet autre chose : il doit être très petit. Plus cet objet massif est gros, plus les particules alpha ont de chances de cogner dessus et plus il devrait y en avoir qui rebondissent vers l'arrière. Le faible nombre de particules alpha renvoyées implique que c'est un petit objet, à peine un pourcent du volume de l'atome, voir moins. En clair : l'atome contient un petit objet très petit mais très massif, vraisemblablement de charge positive. Pour rendre compte des résultats de cette expérience, Rutherford proposa un modèle de l'atome similaire au modèle de Nagaoka (qu'il cite dans son article), mais sans ses défauts. Les particules alpha étaient repoussées par le noyau de l'atome, chargé positivement.