« Le noyau atomique/La loi de désintégration radioactive » : différence entre les versions

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===Le cas général (les équations de Bateman)===
 
[[File:Decay Chain of Actinium FR.svg|vignette|upright=1.5|Chaine de désintégration de l'Uranium 235.]]
 
Dans la réalité, les filiations radioactives ont bien plus de 2 réactions successives. Pour donner un exemple, regardez la chaine illustrée ci-contre, qui est celle de l'Uranium 235. Sur le schéma, chaque flèche correspond à une désintégration. En dessous de la notation du nucléide (élément chimique, nombre de masse et de protons), se trouve la demi-vie de désintégration de l’élément. On voit que l'Uranium 235 suit une chaine de désintégration, qui le transmute finalement en Plomb 207, qui est un noyau stable.
 
[[File:Decay Chain of(4n+1 Actinium- FRNeptunium Series) rotated.svg|centre|vignette|upright=13.50|Chaine de désintégration de l'Uranium 235.]]
 
Le cas général, avec plus de deux désintégrations successives, est plus complexe à étudier. Dans ce qui va suivre, nous allons prendre une chaine de N désintégrations : <math>X_1 \rightarrow X_2 \rightarrow X_3 \rightarrow ... \rightarrow X_n \rightarrow ... \rightarrow X_N</math>. Chaque désintégration est similaire à l'équation du noyau B de la section précédente : la quantité du noyau <math>X_n</math> diminue du fait des désintégrations, mais il reçoit des apports des désintégrations du noyau <math>X_{n-1}</math>. Si on note <math>N_n</math> le nombre de noyaux de l'espèce <math>X_n</math>, on a :