« Neurosciences/Les méthodes pour étudier le cerveau » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
Ligne 39 :
Quelque soit le traceur utilisé, sa désintégration radioactive du traceur produit une paire de positrons (pour simplifier, des anti-électrons chargés positivement) - ce qui donne son nom à la TEP. Les deux positrons d'une paire partent chacun dans des directions opposées et sont captés par des caméras spécialisées placées tout autour du patient. Ces caméras sont placées en cercle autour du patient, comme le montre l'image ci-contre, et mesurent en continu les flux de positrons. Un ordinateur analyse alors la différence de temps d'arrivée des positrons d'une paire (l'un est capté avant l'autre par les caméras) et en déduit la localisation du traceur désintégré. Diverses analyses statistiques, réalisées par logiciel, permettent alors de savoir quelles sont les régions les plus riches en traceurs et celles qui sont appauvries ou neutres. Le résultat est affiché sous la forme d'une série d'images médicales que le médecin ou le chercheur peut analyser come bon lui semble.
Cette technique permet de mesurer convenablement l'activité cérébrale pour les structures sous-corticales, bien plus que l'EEG du moins. Au niveau diagnostique, elle est utilisée pour diagnostiquer certaines tumeurs cérébrales, qui ont un métabolisme augmenté et sont fortement vascularisées afin d'assouvir leurs besoins en nutriments
La '''scintigraphie cérébrale''' permet d'étudier la perfusion sanguine du cerveau et est surtout utilisée dans un but purement diagnostique. Il s'agit d'un examen médical assez long (d'une demi-heure, à une heure), qui est utilisé pour diagnostiquer certaines maladies neurologiques chroniques : Alzheimer, démence fronto-temporale, Parkinson, etc. Elle est aussi utilisée pour préparer certaines chirurgies cérébrales, notamment pour les opérations visant à réduire certaines épilepsies résistantes aux médicaments.
|