« Neurosciences/L'activité électrique du cerveau » : différence entre les versions

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Le cerveau a une activité électrique relativement soutenue : les neurones sont parcourus par des potentiels d'action, qui ne sont ni plus ni moins que des signaux électriques. L'ensemble des potentiels d'action à un moment donné causent une activité électrique mesurable à la surface du crâne, de l'ordre de quelques microvolts. L'Cette activité électrique rythmiquecérébrale dupeut cerveause variemesurer entreavec leun sommeilinstrument etcomposé de plusieurs électrodes placées à la surface du crâne : l'éveilélectroencéphalographe, ceou quiEEG. permetCelui-ci est utilisé pour d'étudier le sommeilfonctionnement du cerveau, commediagnostiquer oncertaines lemaladies verraqui dansmodifient lel'activité chapitreélectrique surcérébrale et observer le déroulement du sommeil. DeDans plusce chapitre, onnous peutallons observerparler desde variationsl'activité par rapport à laélectrique normale dansdu certainscerveau, casainsi pathologiques.que Cd'estune notammentpathologie leliée cas dans: l'épilepsie. L’'''épilepsie''', ou dans certains troubles du sommeil. L’épilepsie est une prédisposition à avoir des crises, provenant de l'activité temporaire trop importante de certains groupes de neurones. Lors des crises, ces neurones émettent des bouffées de potentiels d'action très importants, ce qui perturbe le fonctionnement cérébral normal. Outre les syndromes épileptiques, l'activité électrique subit aussi des variations au cours de la veille et du sommeil. Mais nous laissons ces variation pour le chapitre sur le sommeil : ce chapitre se limite à quelques généralités et à l’épilepsie.
 
==Rythmes cérébraux et potentiels évoqués==
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[[File:SimulationNeuralOscillations.png|vignette|upright=1.5|Illustration des rythmes cérébraux, en fonction des potentiels d'action individuels émis par chaque neurone cortical.]]
 
Si l'ensemble du cerveau a une activité électrique, celle-ci n'est pas tout à fait uniforme : si une aire cérébrale s'active plus qu'une autre, les variations de potentiel seront plus importantes près de cette aire cérébrale que sur une surface éloignée. Généralement, seules les aires cérébrales du cortex, situées sous la surface du crâne, donnent des variations significatives sur l'EEG : le signal des autres aires cérébrales est atténué par le cortex situé au-dessus. Pour localiser la source de l'activité cérébrale, la mesure du potentiel s'effectue souvent avec plusieurs électrodes disposées régulièrement sur la surface du crâne.
Contrairement à ce qu'on pourrait croire, les neurones ont tendance à synchroniser leurs émissions, à émettre plus ou moins en même temps. Sur l'EEG, cela se traduit par une activité cyclique, périodique (à quelques variations près) : on observe des '''rythmes cérébraux''', parfois improprement appelés ondes cérébrales. Au-dessus de ces rythmes, on observe des fluctuations aléatoires de l'activité électrique. Parmi ces fluctuations, certaines sont causées par une perception extérieure ou une activité intellectuelle : ce sont des '''potentiels évoqués'''.
 
Les mesures montrent que l'activité électrique est quelque peu structurée et possède quelques régularités assez visibles sur les mesures à l'EEG. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, les neurones ont tendance à synchroniser leurs émissions, à émettre plus ou moins en même temps. Sur l'EEG, cela se traduit par une activité cyclique, périodique (à quelques variations près) : on observe des '''rythmes cérébraux''', parfois improprement appelés ondes cérébrales. Au-dessus de ces rythmes, on observe des fluctuations aléatoires de l'activité électrique. Parmi ces fluctuations, certaines sont causées par une perception extérieure ou une activité intellectuelle : ce sont des '''potentiels évoqués'''.
 
===Rythmes cérébraux===