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L'invention du procédé au collodion humide a été revendiquée par [[Robert Jefferson Bingham]] mais elle est plus généralement attribuée à [[Frederick Scott Archer]] qui développa ce procédé
aux USA, au début des années 185, après la découverte de la nitrocellulose, un explosif industriel puissant encore appelé « fulmicoton ».
 
La nitrocellulose permet aussi, entre autres, de fabriquer des vernis pour les meubles ou les instruments de musique, des peintures, ou des pellicules plastiques comme celles qui furent largement utilisées dans les premiers temps du cinématographe (et conservées, pour celles qui ont survécu, dans des blockhaus...). Par la suite, les pellicules « de sécurité » à base d'acétate de cellulose ont permis de supprimer les risques d'inflammation dus aux anciennes productions.
 
Le collodion est uneun sortecolloïde, decomme la gélatine ou la gomme arabique. Il se présente sous la forme d'un sirop obtenu en dissolvant la nitrocellulose dans de l'acétone ou dans un mélange d'alcool et d'éther. Étalé sur un support, ce sirop sèche très vite et se transforme en une sorte de vernis.
 
Du coton hydrophile traité de façon adéquate par un mélange d'acide sulfurique et d'acide nitrique fumant permet d'obtenir facilement la nitrocellulose mais la prudence la plus élémentaire suggère que l'on renonce à fabriquer soi-même cette matière moyennement recommandable... Mieux vaut utiliser le collodion officinal vendu en pharmacie !
Le procédé dit « au collodion humide » utilise des plaques de verre que l'on recouvre prestement d'une couche de collodion et de produits qui permettront par la suite de former ''in situ'' des sels d'argent photosensibles. Après exposition et développement, on obtient une image négative qui permet par la suite de réaliser des tirages multiples sur papier, ou un négatif quelque peu modifié que l'on utilisera comme positif pour le procédé d'[[ambrotypie]].
 
Le procédé dit « au collodion humide » utilise des plaques de verre que l'on recouvre prestement d'une couche de collodion etmélangé deà des produits qui permettront par la suite de former ''in situ'' des sels d'argent photosensibles. Après exposition et développement, on obtient une image négative qui permet par la suite de réaliser des tirages multiples sur papier, ou un négatif quelque peu modifié que l'on utilisera comme positif pour le procédé d'[[ambrotypie]].
=== Préparation des plaques ===
 
=== Préparation des plaques de verre ===
Il faut d'abord préparer les plaques de verre qui serviront à la prise de vue. Du verre d'épaisseur 2 mm convient parfaitement. Après avoir coupé les plaques aux bonnes dimensions il faut impérativement en adoucir les arêtes avec un abrasif, pour éviter des coupures d'autant plus douloureuses qu'elles peuvent survenir lors de manipulations au contact de produits chimiques. Un dégraissage soigneux est nécessaire, avec de la lessive de soude, puis un dégraissant pour vaisselle, après quoi il faut encore rincer les plaques avec de l'eau déminéralisée et les essuyer pour éviter toute trace lors du séchage. Un passage dans de l'alcool est nécessaire avant l'utilisation.
 
Il faut d'abord préparer les plaques de verre qui serviront àdirectement lors de la prise de vue. Du verre d'épaisseur 2 mm convient parfaitement. Après les avoir coupé les plaquescoupées aux bonnes dimensions il faut impérativement en adoucir les arêtes avec un abrasif, poursous éviterpeine desde coupures d'autant plus douloureuses qu'elles peuvent survenir lors de manipulations au contact de produits chimiques. Un dégraissage soigneux est nécessaire, avecen utilisant de la lessive de soude, puis un dégraissant pour vaisselle, après quoi il faut encore rincer les plaques avec de l'eau déminéralisée et les essuyer pour éviter toute trace lors du séchage. Un passage dans de l'alcool est nécessaire avant l'utilisation.