« Précis d'épistémologie/Les émotions, la volonté et l'attention » : différence entre les versions

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Comme toute analogie, celle-ci a ses limites. En particulier elle n'est pas très flatteuse pour la société civile, parce que le ça n'est pas toujours très honorable, et qu'on peut espérer que le moi le soit davantage. Mais si on se sert de cette analogie pour dévaloriser la société civile et promouvoir l'État, on n'en fait évidemment pas un bon usage. Pour expliquer les bases cérébrales de l'organisation psychique, elle est une excellente analogie, parce qu'elle nous aide à comprendre l'organisation d'un système très complexe. Mais comme toute théorie, elle peut être interprétée et à tort et à travers.
 
=== Suis-je celui qui pense ? ===
 
« C’est faux de dire : je pense : on devrait dire : On me pense. » (Lettre de Rimbaud à Georges Izambard, 13 mai 1871)
 
Et après Groddeck et Freud, on peut dire : ça pense.
 
Nous ne décidons pas de tout ce que nous pensons, mais la pensée est quand même volontaire. Nos pensées conscientes, c’est à dire tous les discours imaginaires que nous nous donnons intérieurement, font partie de la volonté puisque nous décidons de les approuver ou de les rejeter. Nous sommes les narrateurs. Nous décidons de ce que nous racontons.
 
(...)
 
=== Avons-nous toujours conscience de que nous voulons ? ===
 
(...)
 
=== Les désirs inconscients ===