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“Médecine-Nature”
 
“Médecine-Nature” ouvre son quatrième dossier par l’explication de la notion: métabolisme, toujours dans sa perspective de l’existence tangible des relations intime entre la nature, ou l’environnement perceptible et non perceptible à nos sens, et l’homme.
 
Le métabolisme d’une cellule vivante : véritable société des molécules intimement liées les unes aux autres par un réseau complexe d’informations, peut se définir comme la totalité des processus chimiques qu’elle est capable de mener à bien. Cette définition implique l’idée que tous les aspects ne peuvent pas et ne doivent pas être exprimés au même. Cependant la pose d’emblée le problème de la régulation métabolique. Un entrelacs délicat de contrôle et d’équilibres est responsable de cette régulation que gouvernent, à des niveaux distincts des facteurs intrinsèques tels : hérédité, génétique et extrinsèques : environnement et physiologie.
 
Tout métabolisme est constitué par des séries de réactions chimiques catalysées ou accélérées par des enzymes ayant pour fin de transformer certains produits organiques d’intérêt vital pour l’organisme ou la cellule tout entier. C’est un système qui fonctionne à trois types de voies : cataboliques, anaboliques, parallèles.
 
a)      Les voies cataboliques tendent essentiellement vers des procédés de dégradation au cours desquels les molécules organiques, généralement disponibles sous forme d’aliments, sont débitées en de plus petites composées par des mécanismes d’oxydation très complexes. L’énergie libérée au cours de ces réactions est emmagasinée par des substances généralement phosphorylées et peut être utilisée par la suite selon les besoin cellulaire, sous d’autre forme nécessaire à la survie, à la croissance ou la réplication de l’organisme. Ainsi le catabolisme laisse comprendre combien notre survie à moyen et à long terme, notre comportement biologique par voie de conséquence psychique dépendent du type d’aliment introduit dans ce système entropique. Dans ce même ordre d’idées, l’aliment constitue également le carburant primordial de notre véhicule bioénergétique
 
b)      Les voies anaboliques définissent les processus nécessaires à la synthèse des constituants cellulaires à partir de précurseurs beaucoup plus simples. Les réactions sont fréquemment du type réductif et consomment de l’énergie. A ce titre le système néguentropique et les aliments constituent les matériaux de constructions de l’édifice cellulaire. Les voies du catabolisme partent des aliments proposés à la cellule. Pour aboutir au métabolisme central qui set d’origine au voie de l’anabolisme.
 
c)       Les voies parallèles partent en partie du métabolisme central pour puiser le calcium, sans consommer de l’énergie sous l’influence de l’impulsion bioélectrique en vue de fournir à la machinerie cellulaire une énergie accompagnée d’émission de radiations : ultraviolet, lumineuse, à infrarouge ou calorifique en zig zag : sortes de projection plane d’une spirale, seuil de l’antigravitation.
 
Le flux des matériaux à travers les différentes voies métaboliques n’est pas laissé au hasard. Il est accordé de la manière la plus précieuse au besoin de l’organisme. La présence d’un aliment, ou son absence constituent des informations que le matériel génétique (ADN) reçoit et utilise pour accroitre et diminuer la synthèse des enzymes dont il porte le codage. Les concepts d’ordre, d’unité, de précision et d’économie sont étroitement liés à celui du métabolisme : cet ensemble de transformations subies par la matière au sein de l’organisme.
 
Rappelons que l’ADN ou Acide désoxyribonucléique est le constituant principal des chromosomes présents dans le noyau cellulaire. C’est le support matériel des caractères héréditaires.
 
Dans cette structure en hélice ou double spirale de la molécule d’ADN ; évoquant le mouvement en spirale de la voie lactée et des planètes autour de l’astre du jour) sont en effet inscrites selon un code particulier, toutes les informations qui définissent un être vivant.
 
Il est donc indéniable que l’alimentation de l’homme conditionne son devenir ; sur ce, notre dossier aborde ce condiment si précieux qu’est le cerfeuil.
 
Classification
 
Espèce :       cerefoliun et sativum
 
Genre :         Anthricus ou chaerophyllum
 
Famille :       Ombelliféracées
 
Description
 
C’est un condiment généralement utilisé avec la salade il ressemble un peu au persil mais sa coloration est plus claire. Il s’emploie souvent en lieu et place du persil, mais son parfum est nettement différent et plus délicat. C’est une plante aromatique qu’on peut conserver seche à l’abri de l’air.
 
Historique
 
Le cerfeuil est originaire du sud de la Russie et du nord de l’Asie. C’est ’un des composants de la « soupe d’Hippocrate ». Au cours de mes recherches personnelles je l’ai vu à Montréal sous sa forme séchée. En dépit de sa rareté relative dans le milieu haïtien, il fait l’objet du dossier, à l’ordre du jour en raison de son importance biologique dans la pharmacodynamie de la « Soupe d’Hippocrate ».
 
Principes actifs
 
Le cerfeuil est d’une teneur importante en vitamine C. les autres substances de la plante restent à déterminer de façon certaine par des recherches pharmacologiques et chimiques.
 
Pharmacodynamie
 
La vitamine C dans l’assimilation de certains aliments, favorise le développement des os et des dents, du cristallin : véritable lentille de l’œil. Elle assure l’intégrité des capillaires et du sang nous rappelant que « l’homme à l’âge de ses vaisseaux sanguins ». La vitamine C stimule la croissance, fait baisser la tension, diminue le sucre dans le sang, excite la fonction de l’ovaire et de la surrénale. Elle stimule la résistance de l’organisme et augmente la production du tissu conjonctif.
 
Propriétés
 
-         Le cerfeuil est résolutif de l’ictère, des engorgements lymphatiques.
 
-         Il est diurétique et stimulant.
 
-         Il facilite les menstruations, cicatrise les plaies internes et les ulcérations de la gorge.
 
-         Le cerfeuil est également laxatif et dépuratif
 
-         C’est un antiseptique des voies respiratoires
 
Indications
 
1)      Hydropisie
 
2)      Goutte
 
3)      Calculs urinaires
 
4)      Adénites
 
5)      Ophtalmies
 
6)      Hémorroïdes (en bain de siège)
 
7)      Tuberculose pulmonaire
 
8)      Adenoidisme
 
9)      Dermatoses
 
10)   Dysménorrhée
 
11)   Piqures d’insectes (cataplasme)
 
12)   Peux grasses et  ridées
 
13)   Troubles hépatiques
 
Mode d’emploi
 
1)      Bouillon de compresse sur les yeux
 
2)      Jus frais dans les yeux (quelques gouttes)
 
3)      Finement haché dans : salades, légumes et potages, au moment de servir
 
4)      Cataplasmes
 
5)      Infusion à raison d’une poignée dans un litre d’eau pendant 10 minutes : 3 tasses par jour
 
Conclusion
 
Fermons le dossier par cette pensée de Montaigne «  la barbarie c’est s’éloigner de la nature ».
 
Daniel Mathurin
 
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