« Théorie quantique de l'observation » : différence entre les versions

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Parler de la croissance d'une forêt de destinées est seulement une façon de décrire les solutions de l'équation de Schrödinger quand on l'applique à des systèmes de nombreux observateurs. Il s'agit de décrire des solutions mathématiques qui résultent des hypothèses simples qu'on a posées. Il ne s'agit pas d'une imagination délirante mais du calcul des conséquences de principes mathématiques.
 
Le chapitre se termine en montrant qu'il faut distinguer les destinées multiples des chemins de Feynman, que le parallélisme du calcul quantique est différent du parallélisme des destinées, et que l'incomposabilité des destinées interdit d'observer nos autres destinées, si jamais elles existent. On ne sait donc pas très bien si elles ne sont que des fictions, ou si elles existent réellement.
 
Le dernier chapitre montre que la physique quantique explique même les apparences classiques de la matière. L'évolution quantique de l'Univers ne peut pas être identifiée à une destinée classique, mais elle suffit pour déterminer la croissance d'une forêt de destinées des observateurs et de leurs mondes relatifs. On explique ainsi les apparences classiques des mondes relatifs sans postuler que l'Univers lui-même doit avoir cette apparence. Les apparences classiques relatives aux observateurs émergent à partir d'une évolution quantique qui décrit une forêt de destinées multiples.