« Théorie quantique de l'observation » : différence entre les versions
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Le chapitre suivant applique la théorie quantique de l'observation à quelques exemples simples (l'interféromètre de Mach-Zehnder, les portes CNOT et SWAP).
Le chapitre 4 est le plus important du livre parce que l'intrication quantique est fondamentale pour expliquer la réalité des observations. A partir de la définition de la relativité des états (Everett), il montre que le postulat de la réduction de la fonction d'onde n'est pas nécessaire, parce que la réduction du vecteur d'état par l'observation est une apparence qui résulte de l'intrication réelle entre le système observateur et le système observé. On en déduit alors de nombreuses conséquences : l'impossibilité de voir les états macroscopiques non-localisés (mais on peut quand même les observer), l'explication quantique de l'intersubjectivité, l'observation des corrélations dans une paire intriquée, la coprésence sans rencontre possible et l'enchevêtrement de l'espace-temps, le théorème de non-clonage, la possibilité d'une mesure idéale des états intriqués et pourquoi elle ne permet pas d'observer
Dans l'expérience imaginée par Schrödinger, l'état paradoxal <math>|vivant\rangle + |mort\rangle</math> est produit, mais l'expérience n'est pas conçue pour qu'on puisse vérifier par l'observation qu'il a été effectivement produit, parce qu'on le détruit en ouvrant la boîte. Une expérience légèrement modifiée permet cependant d'observer que l'état <math>|vivant\rangle + |mort\rangle</math> est réellement produit. On peut donc en principe vérifier que les deux destinées du chat sont simultanément réelles.
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