« Photographie/Émulsions argentiques/Généralités sur les couches sensibles et leurs traitements » : différence entre les versions

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Les couches sensibles habituelles, dites « au gélatino-bromure d'argent » sont constituées d'une dispersion (le terme émulsion est en fait impropre) de minuscules cristaux d'halogénures d'argent dont on a provoqué la précipitation dans de la gélatine qui a pour première fonction de servir de liant. Ce mélange est étendu sur un support adéquat, plaque de verre, pellicule plastique, papier, etc. ; il reçoit l'image du sujet à photographier par le truchement d'un système optique approprié.
 
La lumière qui vient frapper les cristaux de la couche sensible y provoque un début de décomposition qui reste généralement imperceptible. Il se forme ainsi une '''image latente''' (cachée), formée de minuscules parcelles d'argent réduit dont la concentration par unité de surface est d'autant plus forte que la plage considérée a reçu plus de lumière. Cette image latente est ensuite soumise à un '''développement chimique''' qui accélère la destruction des cristaux et multiplie la quantité d'argent libre dans des proportions considérables, 10<sup>9</sup>un millizard de fois etou plus. Le '''révélateur''' utilisé à cet usage ne doit développer que les grains exposés et nonpas ceux qui sont vierges de toute impression lumineuse. En réalité, tous les cristaux sont touchés mais la vitesse de décomposition des premiers est simplement énormémentimmensément supérieure à celle des seconds.
 
 
A partir du moment où l'image (négative) a été développée, deux types de traitements sont possibles :
* '''suitepoursuite du traitement négatif''' : on trempe dans un '''fixateur''' qui fait passer les halogénures d'argent qui n'ont pas éténon décomposésdéveloppés à l'état de selsels complexecomplexes solublesolubles, on lave et on sèche. Il reste alors une '''image négative''' formée d'argent métallique réduit dispersé dans la gélatine, le dépôt étant d'autant plus dense que l'exposition a été plus intense.
* '''traitement par inversion''' : cette fois, on élimine non plus les halogénures non développés, mais l'image argentique elle-même, au cours d'une opération dite de '''blanchiment'''. On '''réexpose''' ensuite à la lumière de façon uniforme et on '''développe''' une seconde fois. Là où l'exposition initiale avait agi avec le maximum d'intensité, il ne reste plus ni argent, ni halogénure puisque ce dernier avait été décomposé au cours du premier développement. On trouve donc des plages transparentes. En revanche, les parties qui n'avaient pas été exposées ont noirci pendant le second développement, et finalement on obtient une '''image positive'''. Ce type de tra1tement necessite toutefois un matériel sensible spécial et des produits appropriés, il est beaucoup plus délicat à mettre en œuvre que le précédent.