« Photographie/Optique/La vitesse de la lumière » : différence entre les versions

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Galilée semble avoir imaginé le premier que le lumière ne se déplaçait pas de façon instantanée. Il a décrit une expé­rience destinée à en évaluer la vitesse, à l'aide de lanternes disposées sur deux collines des environs de Florence.
 
La première détermination de cette vitesse a eu lieu à l'Observatoire de Paris en 1676. En étudiant les mouvements des satellites de Jupiter, l'astronome danois Ole Rømer remarqua des différences entre ses observations et les études théoriques, différences qu'il attribua à la distance entre la Terre et Jupiter. A partir des valeurs connues du diamètre de l'orbite terrestre et de la distance de Jupiter, il trouva 225 000 km/s. Ole Rømer est aussi l'inventeur de la lunette méridienne. Ce résultat fut affiné en 1725 par l'astronome anglais James Bradley grâce au phénomène appelé « aberration des étoiles ».
 
 
Ce résultat fut affiné en 1725 par l'astronome anglais James Bradley grâce au phénomène appelé « aberration des étoiles ».
 
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Image:Ole Rømer.jpg|Ole Rømer
Image:James Bradley.jpg|James Bradley
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Hippolyte Fizeau (1819-1896), alors âgé d'à peine 20 ans, améliora la technique du daguerréotype. Il réalisa en 1849, entre le Mont Valérien à Suresnes et la butte de Montmartre, la première mesure terrestre de la vitesse de la lumière. Son système, conservé à l'École Polytechnique, comporte un disque muni de 720 dents et deux miroirs, dont un semi-réfléchissant. La lumière réfléchie par le premier miroir traverse une échancrure de la roue, se réfléchit sur le second miroir et revient à l'observateur après avoir parcouru deux fois les 8633 m du trajet. L'appareillage comporte aussi deux lunettes permettant l'aller et le retour de la lumière.