« Précis d'épistémologie/Les émotions, la volonté et l'attention » : différence entre les versions

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→‎Une administration centralisée sans administrateur central : Ce modèle invite à rechercher des analogies entre le fonctionnement du cerveau et les sociétés humaines.
→‎Le ça, le moi et le surmoi : Si on compare l'organisation psychique à une société humaine, le moi est l'État, l'idéal du moi est l'idéal de l'État tel qu'il est affirmé dans la Constitution et dans toutes les déclarations officielles, le ça est la société civile.
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Tout ce qui est vivant manifeste toujours le désir de vivre, même lorsqu'il est mécanique, ou automatique. C'est pourquoi on peut aussi comparer le ça à une sorte d'animal intérieur, plutôt qu'à une machine. Mais il faut alors prendre garde à ne pas le doter d'une volonté qui lui soit propre, parce qu'il n'a pas les moyens de construire pour lui-même une volonté unifiée, seul le moi a cette capacité.
 
Si on compare l'organisation psychique à une société humaine, le moi est l'État, l'idéal du moi est l'idéal de l'État tel qu'il est affirmé dans la Constitution et dans toutes les déclarations officielles, le ça est la société civile. Les modules exécutifs sont tous les agents de l'État qui lui permettent d'imposer ses décisions. Les modules concepteurs et évaluateurs sont tous les citoyens, fonctionnaires ou non, qui participent à la conception et à l'évaluation des décisions prises au nom de l'État. Une information sur laquelle nous portons notre attention, et qui devient donc particulièrement consciente, est une information prise en compte lors de l'évaluation qui conduit aux décisions étatiques. Les informations inconscientes sont celles qui restent ignorées par l'État lors de ses évaluations.
 
=== Fausse conscience et savoir inconscient ===