« Poésie réunionnaise » : différence entre les versions

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{{nouveau livre|14 Mai 2018}}
 
'''Résumé'''
'''Introduction'''<blockquote>Un recueil d'essais, de poésies, mais aussi de pensées, de traductions, de philosophies en langue réunionnaise ou adaptées à cette langue, un exercice de style et d'écriture du réunionnais, une langue orale ; transcrire sa beauté sonore dans l'invention de son écriture, car elle doit être écrite, car elle existe parce que les réunionnais la parlent et qu'ils pensent et existent sans aucun doute à travers elle.</blockquote>
 
'''Introduction'''<blockquote>Un recueil d'essais, de poésies, mais aussi de pensées, de traductions, de philosophies en langue réunionnaise ou adaptées à cette langue, un exercice de style et d'écriture du réunionnais, une langue orale ; transcrire sa beauté sonore dans l'invention de son écriture, car elle doit être écrite, car elle existe parce que les réunionnais la parlent et qu'ils pensent et existent sans aucun doute à travers elle.</blockquote>
'''A qui s'adresse ce livre ?'''<blockquote>Ce livre est destiné aux curieux qui désirent entrevoir l'articulation d'un coin de pensée, de rêverie dans cette langue orale, cette langue perdue dans l'océan, une langue qui pousse et s'enracine dans la lave de la Fournaise, rythmée au gré des Pitons, une langue qui s'érode peut-être sous ce triste tropique.</blockquote>
 
'''TableA desqui matièress'adresse ce livre ?'''
 
'''A qui s'adresse ce livre ?'''<blockquote>Ce livre est destiné auxAux curieux qui désirent entrevoir l'articulation d'un coin de pensée, de rêverie dans cette langue orale, cette langue perdue dans l'océan, une langue qui pousse et s'enracine dans la lave de la Fournaise, rythmée au gré des Pitons, une langue qui s'érode peut-être sous ce triste tropique.</blockquote>
 
'''Introduction'''
 
Du haut de sa montagne, le regard fixé sur l’océan, Coralie rêvasse, elle pense, elle n’entend pas les vagues, mais elle les voit malgré tout ; ces vagues sont comme figées, elle imagine qu’elles se brisent quand même et elle arrive presqu’à en respirer la fraîcheur de l’écume mêlée à la brise presque brûlante du soleil de face ; elle prend conscience de l’image quasi figée des vagues et sa pensée se met soudain à bouillonner entre deux visions : ses ''vagues'' françaises, au pluriel, féminin, et ses ''vag'' créoles (orthographe créole), toujours au singulier et masculin.
 
Elle se reprend : c’est un voyage qu’elle entreprend alors pour s’évader et s’y retrouver peut-être, un voyage aux origines dans l’espace et le temps. Elle revisite Baudelaire : L’invitation au voyage qu’elle redécore ; elle se remémore les légendes éducatives et ce « Pauvre petit ». Puis, plonge du haut d’une falaise, droit dans l’Origine de la différence de la connaissance pure et empirique de Kant comme pour se purifier et défier ce créole qui résiste. Elle inspire enfin une bouffée d’air tropical avec les légendes d’Héva et Anchaing qui transpirent de ces mots endémiques d’un passé lointain.
 
'''Le voyage'''
# [[/Linvitasion o voyaz/]]
# [[/Pov ti gine/]]
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# [[/Éva èk Arsin/]]
 
'''Conclusion'''
'''Conclusion'''<blockquote>La langue réunionnaise est très imagée, les mots propres ont sans doute perdu la réalité qu'ils désignaient sans toutefois perdre leur usage, mais elle peut être aussi très précise en s'appuyant sur l'épaule de géants, le français et ses idiolectes, tout en conservant ses propres règles. Le créole réunionnais, la pensée réunionnaise ressemble à un poème qui n'est que parce qu'il se raconte, une poésie mise au monde par nos mères et rythmée par nos pères, une poésie réunionnaise.</blockquote>
 
Du haut de sa montagne, le regard fixé sur l’océan, Coralie rêvasse, elle pense, elle n’entend pas les vagues, mais elle les voit malgré tout. Cette phrase se met à résonner et comme écho, on entend : ''Su la montane an lèr ba, pou ogard la mèr kom in lèstati, Coralie i rèv, i pans, li antan pa bann vag, mé li oua a li byin.''
 
'''Conclusion'''<blockquote>LaLes langueimages réunionnaisese estbousculent trèsdans la tête de imagéeCoralie, les mots propres ont sans aucun doute perdu laleur réalité physique qu'ils désignaient sansautrefois, toutefoismais perdreceux-là même n’ont pas perdu leur usage. Elle pense des images et imagine des pensées aussi fines et tranchantes, maiscar elle peutest êtreBaudelaire, aussielle trèsest préciseHéva, elle est Anchaing, elle est Kant, elle est ce petit oiseau venu boire à la fontaine, ses enpensées s'appuyantappuient sur l'épaule de géants, le français et ses idiolectes, tout en conservant ses propres règles. Le créole réunionnais, lacette pensée réunionnaise, ressemble à un poème qui n'est que parce qu'il se raconte, une poésie mise au monde par nos mères et rythmée par nos pères, une poésie réunionnaise.</blockquote>