« Tribologie/Bibliographie » : différence entre les versions

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== Questions de société ... ==
 
Le coût très élevé des '''recherches tribologiques fondamentales''', aussi bien sur le plan matériel que sur le plan humain, explique que les lieux où l'on peut les entreprendre sont très peu nombreux. VoiciJusqu'au unedébut quinzainedes d'années 1990, deux laboratoires étaient particulièrement actifs dans ce domaine, l'un à Cambridge (Angleterre) et l'autre à Moscou. Tous deux ont apparemment sombré corps et biens, si l'on en juge par le tarissement brutal de leurs publications : le premier, à la suite de quelques années de politique « thatchérienne », le second, à la suite du naufrage de l'Union Soviétique.
 
Beaucoup d'organismes ou d'entreprises sont amenés, pour des raisons diverses, à faire de la '''tribologie appliquée''' à propos de tel ou tel de leurs produits, de leurs éléments de machines ou de leurs procédés de fabrication. Jusqu'au milieu des années 1980, beaucoup de ces recherches étaient largement publiées dans les revues de haut niveau qu'éditaient SKF (roulements à billes, à rouleaux et autres produits), Brown-Boveri (construction de gros matériel électrique, de locomotives, de centrales hydrauliques, thermiques, nucléaires, ...), le Centre Technique des Industries Mécaniques (CETIM) et bien d'autres.
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Le commerce n'existe que par la rareté. Faisons en sorte que l'eau pure devienne rare, ou donnons à penser qu'elle l'est, nous pourrons alors la vendre en bouteilles, après qu'elle aura parcouru, parfois, des centaines de kilomètres. Au besoin, polluons les sources ... Cela paraît monstrueux, mais certains l'ont fait !
 
En transformant le savoir en marchandise, on restreint sa diffusion et finalement c'est le patrimoine intellectuel de l'humanité qui s'appauvrit au lieu de s'enrichir. Les conséquences sont terribles. Ici, on travaille toujours comme au temps de Mathusalem en ignorant qu'il existe des méthodes plus efficaces. Là, on gaspille des heures de travail et de vie pour réinventer l'eau tiède, c'est-à-dire que l'on recommence à grand renfort de crédits des travaux déjà réalisés ailleurs mais restés confidentiels ... Là-bas, on forme des spécialistes qui connaissent tout de leur petit domaine mais ignorent l'essentiel de ce qu'ils devraient savoir par ailleurs pour que leur action soit socialement utile. Les fossés se creusent entre les individus, de toutes les façons possibles.
 
Craignons le temps, peut-être plus proche que nous ne le pensons généralement, où la consommation et la soumission remplaceront la culture et la pensée, dans un système éducatif abandonné par la puissance publique aux griffes des marchands et des organisations religieuses ou sectaires, qui ne manqueront sans doute pas de s'engouffrer dans la brèche récemment ouverte par les accords entre le Ministère français des affaires étrangères et le Vatican (voir le décret paru au Journal Officiel de la République Française, en date du 20 avril 2009, faisant suite aux accords signés le 18 décembre 2008).