« Précis d'épistémologie/La perception, l'imagination et la réflexion » : différence entre les versions

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La réflexion permet de développer un savoir muet sur le savoir, parce qu'on connaît le savoir en se connaissant soi-même comme un être qui sait.
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La réflexion permet de développer un savoir muet sur le savoir, parce qu'on connaît le savoir en se connaissant soi-même comme un être qui sait.
 
Pour percevoir l'environnement il faut des organes sensoriels qui relient l'intérieur à l'extérieur. Même pour la perception de l'intérieur du corps, il y a une interface sensorielle entre le système nerveux et le reste du corps qui est perçu. Faut-il en conclure queEt la réflexion, requiert-elle des organes sensoriels ? Y a-t-il une interface sensorielle entre le moi perçu et le moi qui perçoit ? Lorsque je sais que je vois le ciel, est-ce un œil introspectif qui me montre que je vois le ciel ? Il semble que non, qu'il n'y a pas de séparation entre un moi qui perçoit et un moi perçu, donc pas d'interface sensorielle. Tout se passe à l'intérieur. Toutes les informations sur l'agent, en tant qu'il perçoit, qu'il imagine, qu'il ressent ou qu'il veut, sont déjà présentes à l'intérieur de l'agent. Pour développer ses facultés de réflexion il lui suffit d'exploiter ces sources intérieures d'information. Un organe sensoriel de réflexion n'est pas nécessaire parce que les informations recherchées sont déjà présentes à l'intérieur.
 
== Pourquoi les perceptions peuvent-elles êtres vraies ? ==