« La ville opportunités ou menaces pour la faune nocturne ? » : différence entre les versions

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Il en est de même avec l’utilisation par les particuliers de produits phytosanitaires dans leurs jardins. L’utilisation abusive fut bien souvent décriée. Une proposition de loi visant à prohiber l’utilisation de pesticides dans les jardins privés et espaces verts publics a été votée par le Parlement. Elle s’appliquera dès 2022 et sera précédée deux ans auparavant de l’interdiction d’avoir en sa possession de tels produits hors usage professionnel (Assemblée Nationale, 2014). Un nouveau mouvement apparaît également au sein des villes, celui de ne plus lutter contre les adventices. La ville de Nantes a décidé de laisser les “mauvaises herbes” se développer sur les trottoirs, au bord des caniveaux, des arbres. Elle propose ainsi un changement des consciences auprès de la population. En effet, les adventices sont en majorité considérées par les individus comme un manque d’entretien et donc une forme de saleté. L’exemple de Nantes vient contrer cet a priori. Les vertus alimentaires de certaines espèces comme le pissenlit sont évoquées, ou encore les rôles écologiques joués au niveau de l’érosion, de la fertilité des sols, etc. Ces mesures sont bénéfiques pour la faune nocturne, les chenilles de papillons de nuit y trouvent une source d’alimentation, pour d’autres espèces cela permet le déplacement, offre une zone de refuge, etc. (Parcs & Jardins de Nantes, 2014).
 
L’utilisation de transports doux peut également contribuer à une meilleure qualité de l’air, une réduction de la pollution sonore et la diminution du phénomène d’ “îlot de chaleur”. A Lille, des vélos en libre service ont été installés (Transpole Lille Métropole, 2014), des bus roulant au gaz naturel pour véhicules (GNV) sillonnent la ville. Ce carburant a l’avantage d’émettre moins de polluants que les autres hydrocarbures, notamment en rejet carboné. En outre, les nuisances sonores seraient réduites par l’utilisation de GNV. Sa combustion serait moins rapide et produirait moins de vibrations, soit un bruit des moteurs réduits de près de 4 dB. Un véhicule roulant au GNV émettrait ainsi deux fois moins de bruit qu’un véhicule diesel (Meyer, 2014skxnclx2014).
 
=== La biodiversité dans la ville de demain ===