« Pathologie moléculaire/ADN/Anomalies de méthylation de l'ADN » : différence entre les versions
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1. Les déficits enzymatiques
Les mutations des gènes codants
2. Les anomalies des récepteurs
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Les anomalies de l’hémoglobine sont historiquement à l’origine de la médecine moléculaire. Elles correspondent à des anomalies moléculaires d’une de ces protéines, la globine. La drépanocytose est ainsi à l’origine d’une hémoglobine anomale (HbS). Les thalassémies sont associées à des quantités anormales de chaînes de globine alpha ou bêta structurellement normale.<br>
- Les transports des métaux<br>
Les mutations des gènes codant
- Anomalies des protéines structurales<br>
Les anomalies de protéines structurales telles que le collagène, la spectrine et la dystrophine entrainent des maladies comme l’ostéogenèse imparfaite, la maladie d’Elhers-Danlos, la sphérocytose héréditaire, les dystrophies musculaires et la maladie de Marfan. (Voir chapitre 'Anomalies du tissu conjonctif')
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L’inactivation par hyperméthylation d’un gène suppresseur de tumeur peut être un évènement précoce au cours du développement tumoral. Les évènements génétiques et épigénétiques peuvent ainsi s’associer de façon très précoce au cours du développement tumoral.
La liste des gènes suppresseurs de tumeurs dont la transcription peut être inhibée par hyperméthylation comprend notamment CDKN2A, RB, APC, PTEN, BRCA1, VHL et CDH1.
Une inhibition de la transcription du gène MLH1 par méthylation épigénétique peut ainsi être à l’origine d’anomalies de la réparation d’ADN de type misappariements pouvant entrainer des cancers colorectaux. De même, une inhibition de l’expression du gène codant
L’incidence de l’hyperméthylation, en particulier dans les cancers sporadiques, varie en fonction du type de tumeur et du gène considéré. Par exemple, le promoteur de la p16ink4A (CDDN2A) est le siège d’hyperméthylation dans 9% à 49% des cas dans plus de 15 types tumoraux. À l’inverse, l’hyperméthylation de BRCA1 ne s’observe que dans 10 à 20% des cas de cancers sporadiques du sein et de l’ovaire. Ces changements épigénétiques peuvent être utilisés dans le diagnostic moléculaire de plusieurs cancers.
Ligne 120 :
ATRX dans le syndrome ATR-X (Alpha-Thalassemia/Retard mental, lié à l'X)<br>
Répétitions de l'ADN dans la dystrophie musculaire facioscapulohumérale.<br>
Dans le syndrome de Rett, le gène MECP2 code
Le syndrome ATR-X comporte également un retard sévère de développement intellectuel dû à l'inactivation du gêne ATRX, codant
Le syndrome Rubinstein-Taybi est dû à une mutation du gène CREBBP, codant
Le syndrome de Coffin-Lowry est dû à une mutation dans le gène RSK2 (RPS6KA3) (MIM.300075).
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