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Aussi un centre secondaire a-t-il été créé en Bretagne pour autoriser le lancement en plongée à partir d'un sous marin lanceur de missile balistiques (Sous-marin Nucléaire Lanceur d'Engins, SNLE). Ce centre assure essentiellement la fonction de sauvegarde tant que le centre de Biscarosse n'a pas pris en compte le missile balistique (effet de la rotondité de le Terre dans les premières secondes de vol). L'Espagne ne représente plus alors une contrainte forte pour la trajectoire qui n'est plus limitée que par le Brésil, en présentant ainsi une portée déjà significative.
 
[[File:FS Monge.jpg|left|300px]]
 
La France ne disposant pas d'îles convenablement placées, le suivi des armes à la fin de leurs trajectoires de rentrée dans l'atmosphère est assuré par le Bâtiment d'Essais et de Mesures [[{{w:Modèle:Gsub|MONGE]]Monge (BEM)|''Monge''}} (à droite).
 
Appartenant à par la {{w|Marine Nationale}}, ce navire est mis à disposition de la [[{{w:Modèle:Gsub|DGA Essais de missiles]]}}. Il est doté de très grandes antennes paraboliques dont le diamètre est imposé par leur fonction : détecter très loin un objet très petit.
 
Il reste que la portée du champ de tir de la France <ref group="note"> La France dispose d'un autre site de lancement de missiles sur l’{{w|Île du Levant}}. Toutefois, la disposition géographique du champ de tir et le trafic en méditerranée interdit les essais à longue portée des missiles balistiques qui sont par conséquent tous uniquement tirés depuis les Landes. </ref> est inférieure aux portées maximales du missile balistique français aujourd'hui en service, le M 51.[[File:Missile balistique 31.png|right|550px]]