« Neurosciences/Les synapses » : différence entre les versions

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Une fois qu'ils ont traversé la fente synaptique, les neurotransmetteurs se connectent à une molécule spécialisée : un '''récepteur synaptique'''. D'ordinaire, la liaison entre un récepteur et un neurotransmetteur a tendance à faire monter la tension de membrane : cette augmentation est alors appelée un '''potentiel postsynaptique excitateur''', ou PPE. Il arrive cependant que cette liaison ait l'effet inverse : elle diminue la tension de membrane. C'est alors un '''potentiel postsynaptique inhibiteur''', ou PPI. Ces potentiels inhibiteurs tendent à empêcher un neurone d'émettre un potentiel d'action.
 
Un neurone présynaptique peut avoir un effet qui est soit excitateur, soit inhibiteur sur le neurone postsynaptique : on parle respectivement de neurones excitateurs et inhibiteur. A tout moment, le neurone fait en quelque sorte la somme des PPE et PPI qui lui parviennent sur sa dendrite. Si celle-ci dépasse un seuil bien précis, il émet un potentiel d'action.

{|
|[[File:Synapse Celadiag6.png|vignette|upright=2.0|La arrivesomme des potentiels d'entrée ne dépassent pas le seuil.]]
|[[File:Synapse diag5.png|vignette|upright=2.0|La somme des potentiels d'entrée dépasse le seuil.]]
|}

Le dépassement du seuil a lieu si suffisamment de neurotransmetteurs sont libérés dans la fente synaptique : les effets des PPE et PPI induits par chaque neurotransmetteur s'additionnent, pouvant faire dépasser le seuil. C'est ce qu'on appelle la '''sommation spatiale''' des signaux nerveux. En plus de cette sommation spatiale, on trouve aussi une '''sommation temporelle''' : une succession très rapide de PPE ou PPI peuvent cumuler leurs effets s'ils sont très rapprochés dans le temps.
 
[[File:Sommation Potentiel gradués.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Sommation Potentiel gradués]]