« Pathologie moléculaire/ADN/Anomalies de l'ADN » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
m →Les effets des mutations : avec AWB |
m orthographe |
||
Ligne 1 :
Conséquences des lésions de l'ADN - Mutations et variations de l’ADN
L’absence de réparation de ces lésions peut entraîner une augmentation du taux de mutations délétères, une instabilité génomique et une mort cellulaire. Les lignées cellulaires des patients porteurs d’une anomalie de l’ADN sont le siège d’une {{w|sénescence}} prématurée associée à un raccourcissement
La cellule
L’absence de réparation de l’ADN ou l’absence d’élimination du clone cellulaire porteur de la lésion de l’ADN conduit à la formation de lésions permanentes de l’ADN, transmissibles aux cellules filles et appelées « {{w|mutation}}s ».
Les plus fréquentes sont des variations de séquences, qui sont des changements permanents dans la séquence d’ADN codant ou non
= Les différents types de mutations =
Ligne 21 :
Une mutation ponctuelle est la substitution d’une base par une autre base.
Dans la séquence codante, une mutation ponctuelle peut altérer le code génétique dans un triplet de bases et conduire au remplacement d’un {{w|acide aminé}} par un autre dans la protéine produit du gène (substitution). Ces mutations sont donc appelées ‘mutations faux-sens’. Si cette substitution n’entraine que peu de changement dans la fonction de la protéine, la mutation faux-sens est appelée « conservatrice ». Si elle entraine une substitution avec un acide aminé très différent, elle est appelée « mutation faux-sens non
Dans les séquences non
La plupart des changements nucléotidiques dans l’ADN
==Les mutations des répétitions de triplets trinucléotidiques==
Ligne 35 :
La plupart de ces maladies ont une transmission paternelle, ce qui résulte probablement de mutations spécifiques de cellules germinales. Une étude de cellules germinales dans la maladie de Huntington montre que l’expansion des triplets survient dans la cellule diploïde avant la fin de la méiose. Ainsi, les expansions ne sont pas limitées aux spermatides haploïdes tardives, dans lesquels le génome est dormant.
Les mutations de triplets trinucléotidiques appartiennent à une catégorie spéciale car ces mutations sont caractérisées par une amplification de la répétition de triplets
=== Les maladies à
L’expansion de la répétition du {{w|trinucléotide}} CAG codant pour la {{w|glutamine}} dans différentes protéines entraîne un ensemble de maladies appelé ‘maladies polyglutamine’. Dans ce groupe figurent au moins 9 {{w|maladies
L’expansion polyglutamine polyCAG provoque un gain de fonction dominant de la protéine qui détermine la {{w|neurotoxicité}}. Néanmoins, le contexte protéique module la toxicité polyglutamine comme en témoigne la variabilité d’expression de cette anomalie. Cette toxicité découle de l’agrégation protéique qu'entraîne cette anomalie.
Ligne 54 :
*{{w|Ataxie de Friedreich}}
==== Les maladies à
Les répétitions polyalanine sont assez
L’expansion polyalanine au-delà d’un certain seuil entraîne des anomalies du repliement protéique, une agrégation et une dégradation de la protéine. Les expansions de répétitions trinucléotidiques codant des segments polyalanine sont à l’origine d’une dizaine de maladies humaines.
=Les effets des mutations=
Les mutations inactivatrices peuvent entrainer une inactivation de la protéine ou une perte de fonction. Pour certaines protéines, l’inactivation des deux allèles du gène est nécessaire pour qu’une pathologie apparaisse (maladie mendélienne récessive). Pour d’autres, l’inactivation d’un seul gène suffit à produire
Les mutations peuvent à l'inverse activer le gène muté (mutations activatrices), c'est-à-dire renforcer l’activité de son produit protéique ou entraîner l’apparition d’une nouvelle fonction ou propriété (gain de fonction).
|