« Vol balistique et missiles balistiques/Défense contre les missiles balistiques » : différence entre les versions

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Missile balistique 18.jpg
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Pour détruire les armes d'un missile balistique on peut:
*soit détruire le missile balistique lui-même avant qu'il les ait lancées;
*soit détruire les armes unune fois lancées sur leurs trajectoires (elliptiques et prévisibles).
 
La destruction d'un missile balistique pendant sa phase propulsée est possible par un avion équipé d'un faisceau laser (''Air Borne Laser'' (ABL) en anglais), qui se trouverait dans son environnement. Un laser, sûrement très complexe à mettre en oeuvre <ref group="note">Les États-Unis d’Amérique ont développé un Air Borne Laser mais en ont abandonné le principe opérationnel en ne conservant qu'un seul avion ABL pour poursuivre la recherche technique.</ref>
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[[File:Missile balistique 17.pdf|left|550px]]
Ce qui les caractérise, c’est d’avoir un très long parcours prévisible dans l’espace au cours duquel on peut les intercepter quand il est connu. Dans l’espace, les trajectoires sont mathématiquement déterminées. La connaissance du début de la trajectoire de l’arme suffit pour déterminer où cette arme va se trouver ensuite, tout au long de son parcours à venir <ref group="note"> La sonde Rosetta, par exemple, a été placée en 2004 sur une trajectoire calculée pour lui faire rencontrer une comète dont la trajectoire est connue... en 2014, soit 10 ans après.</ref> et l'intercepter.
Ce sont des satellites et des radars qui vont calculer lela trajectoire et le point de rendez-vous de l’intercepteur (le véhicule tueur). Il est lancé par un missile balistique sur ordre du système d’alerte et d’interception spatiale.
 
Ce système ne peut être suffisamment précis pour faire aller directement à la rencontre - et donc au choc - l’arme et l’intercepteur. La trajectoire calculée (dont on montre ci-dessous comment elle sera déterminée) sera toujours imparfaite. C’est donc le rôle de l'objet lancé par le missile balistique dit "véhicule tueur" ( Kill Vehicle) que de réaliser avec ses quatre propulseurs latéraux, alors qu’il va arriver au contact, les petites et dernières corrections de trajectoire qui s'imposeront pour aller au choc.
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=== Haut-endo-atmosphérique ===
 
Les armes ni lentes ni très rapides (4 à 5 km/s) posent, on l’a dit, un problème particulier. Leur trajet dans l’espace est trop court pour y être interceptées mais leur vitesse d’arrivéd’arrivée interdit de les traiter par un missile de défense aérienne élargie.
 
L’intercepteur est un missile. Il est proche de la constitution des missiles balistiques par une énorme capacité de propulsion afin d’être extrêmement véloce tout au long de son parcours qui sera long (plusieurs dizaines de kilomètres). Il intercepte au moyen d'une détection infrarouge
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== Exemples d'interceptions d'armes à très grande vitesse ==
 
Des exemples sont utiles. En effet certains analystes - et non des moindres - qui se sont penchés il y a quelques années sur l’interception à haute vitesse en doutaient beaucoup. Ils utilisaient l’expression suivante: « c’est comme si l’on voulait arrêter unune balle de fusil avec une autre balle de fusil ».
 
Une balle de fusil au sortir du canon a une vitesse de l’ordre de 1000m/s. Comme on l’a vu plus haut, à 1 km/s on ne va pas bien loin. D’évidence parler de la vitesse d’une balle de fusil c’est n’avoir rien compris aux trajectoires elliptiques des armes ni à la mécanique de Newton appliquée à la Terre.
 
Il convenait donc de dire: "on va détruire une arme qui va de quatre à sept fois plus vite qu’une balle de fusil par un véhicule qui va aussi presque sept fois plus vite qu'une balle de fusil et cela fonctionne".
 
On le montre ci-dessous.