« Vol balistique et missiles balistiques/Comportements en vol » : différence entre les versions

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[[File:Missile balistique 8.pdf||right|600px]]
 
Un missile balistique monobloc délivre une vitesse encore faible (autour de {{unité|1|km/s}} à {{unité|2|km/s}}) à une arme qui fait corps avec le missile balistique soit parce que l'intérêt de séparer n'existe pas pas encore (V2) soit qu'il est compris mais que l'on cherche a utiliser ou exporter une arme rustique (Scud).
 
Dans le cas du V2 à ses débuts (ci-contre, figure 1) l’altitude atteinte aux premiers lancements est proche de la limite généralement adoptée pour l’atmosphère, soit environ {{unité|120|km}}. À cette altitude les molécules d’air sont très rares. Leur faible effet est pourtant suffisant pour agir sur les ailerons<ref group="note">On ne sait pas encore faire tourner la tuyère. Les dispositifs mis en place dans cette tuyère pour dévier le jet de gaz et donc piloter la missile balistique sont de peu d’efficacité et insuffisants pour satisfaire les corrections sévères qui s’imposent alors que la vitesse est très faible au départ du sol. Aussi de grands ailerons utilisent leur déplacement dans l’air pour stabiliser à la verticale. Ces ailerons disparaissent avec les progrès techniques des générations successives de missile balistique.</ref>, initialement placés au bas du V2 pour le stabiliser dans leles premières secondes après la mise à feu. L’axe du missile balistique vide et qui ne propulse plus est rapidement affecté par l’écoulement de l’air sur les ailerons, ce qui le « rapproche » de la trajectoire dont l’apogée est d’ailleurs proche de l’altitude de lancement.
 
Très vite les V2 ont gagné en portée et donc en vitesse (figure 2).
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[[Fichier:Agni-II missile (Republic Day Parade 2004).jpeg|thumb|Missile balistique ''{{w|Agni (missile)|Agni II}}'' fabriqué en Inde.]]
 
Ces ailerons sont bien visibles sur la photographie du missile balistique indien ''Agni II'' ci-contre. Le mouvement de basculement permis par ces ailerons fera prendre rapidement une direction telle que la pointe du bouclier thermique (en rouge sur la photographie) sera rapidement la plus efficace possible (flux de chaleur de quelques milliers de degrés<ref group="note">On observe que la séparation des deux étages se fait par des boulons explosifs placés sur un treillis métallique visible entre les deux étages sur la photographie de l'''Agni II''. La séparation par cordeau détonnant inséré dans une virole qui lie de très près les étages, disposition prise sur les générations suivantes, est beaucoup plus difficile à réaliser. Elle s’impose dans le cas du sous-marin où l’on cherche deà placer le maximum de propergol dans les étages d’un missile de longueur contrainte par la dimension de la coque. Or le treillis implique un espace vide, donc une perte de portée à longueur égale.</ref>).
 
=== Armes à grande vitesse, engin tri-étage ===