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== Mésopotamie ==
 
__TOC__
=Mésopotamie=
=== Redécouverte et étude de la religion en Mésopotamie ===
[[Image:Library of Ashurbanipal The Flood Tablet.jpg|thumb|right|upright=0.9|Tablette du [[W:Déluge]] de l'[[W:Épopée de Gilgamesh]], retrouvée dans les ruines de la Bibliothèque royale de [[W:Ninive]], dont la traduction en 1872 a donné un écho considérable aux études sur la religion mésopotamienne.]]
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Une autre grille de lecture de la religion mésopotamienne a consisté à l'appréhender sous l'angle d'une religiosité de type « sémitique », considérée comme très expressive, verbale et émotive par opposition à la pensée plus spéculative et raisonnée des Grecs. Mais depuis le début du {{s|XX|e}}, les spécialistes de la Mésopotamie antique ont cherché avant tout à étudier la religion mésopotamienne pour elle-même, ce qu'illustrent les nombreuses études sur les différents corpus de textes provenant d'une même époque et d'un même lieu ou région, étudiant généralement plus les aspects techniques de la religion (le déroulement du culte, des rituels) que les croyances. Certains spécialistes ont tenté de donner une vision d'ensemble de la religion mésopotamienne même si cela a pu être dénoncé comme vain par le très influent A. L. Oppenheim. Les travaux de vulgarisation de [[Thorkild Jacobsen]] (qui a tenté de distinguer plusieurs stades de développement de la religion mésopotamienne)<ref>Voir en particulier {{harvsp|id=JAC|Jacobsen|1976|p=}} et {{en}} T. Jacobsen, ''The harps that once…'', New Haven, 1987.</ref> et de [[Jean Bottéro]] (à l'approche plus spirituelle<ref>Synthétisée dans {{harvsp|id=BOT2|Bottéro|1998|p=59-71}} et {{harvsp|id=BOT1|Bottéro|1997|p=}}.</ref>), en particulier leurs synthèses, ont été particulièrement marquants aussi bien dans le milieu de la recherche que chez un public plus étendu en raison de leur qualité<ref>{{harvsp|id=FOS|Foster|2007|p=161 et 164}}</ref> ; il en est de même des traductions de mythes sumériens par [[Samuel Noah Kramer]]<ref>{{harvsp|id=KRA|Kramer|1986|p=}}</ref>.
 
=== rôleRôle ===
 
Il fallait finalement défendre les membres de la maisonnée contre tous les maux qui pouvaient les atteindre, généralement incarnés par des démons, mais aussi tenter d'atteindre plus de sécurité et de prospérité dans la vie. Parmi les préoccupations décelables dans les sources, se voient ainsi la protection contre les maladies et les problèmes de fertilité (particulièrement la grossesse et l'accouchement menacées par la démone [[Lamashtu]] et protégées par [[Pazuzu]])<ref>{{harvsp|id=GDS|Black et Green|1998|p=132-133 et 116}}</ref>, ou encore la protection de la résidence contre les démons et les malheurs par des rites et dépôts d'objets protecteurs<ref>{{harvsp|id=GDS|Black et Green|1998|p=46-47}}</ref>. La majeure partie de la population étant impliquée dans les [[agriculture en Mésopotamie|activités agricoles]], elle participait à divers rituels liés à celle-ci ou les accomplissait, notamment ceux visant à prévenir les malheurs mettant en péril la récolte<ref>{{harvsp|id=GDS|Black et Green|1998|p=80-81}}. {{en}} A. R. George, « The dogs of Ninkilim: magic against field pests in ancient Mesopotamia », dans H. Klengel et J. Renger (dir.), ''Landwirtschaft im Alten Orient'', Berlin, 1999, p. 291-299 ; {{en}} N. Wassermann, « ''Eqlam naṣārum'' : pests and pest prevention in Old-Babylonian sources », dans H. Klengel et J. Renger (dir.), ''op. cit.'', p.341-354</ref>.
 
== Références et notes ==
{{Références}}