« Compression de données/Le format JPEG 2000 » : différence entre les versions

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Pour chaque tuile, nous possédons plusieurs bandes quantifiées qui correspondent à des fréquences différentes. Les bandes sont à leur tour subdivisées en sous-blocs rectangulaires. Ceux-ci vont être encodés, compressés grâce à un [[:w:codage arithmétique|codage arithmétique]] et sauvés dans le fichier. Pour coder un bloc, on travaille avec des plans de bits. Le premier plan significatif (présence d'un '1') voit son index stocké dans une entête qui précède le flux de bits.
 
L'encodage dans le JPEG 2000 se voit complexifié par l'ajout de trois traitements successifs qui suivent le principe du schéma EBCOT (''Embedded Bitplane Coding by Truncation''). Chaque bit provenant d'un plan de bits sera écrit par l'une de ces trois opérations (''significance propagation'', ''magnitude propagation'' et ''cleanup pass''). Ces étapes permettent d'attribuer plus ou moins d'importance à un bit selon son contexte (les bits des coefficients qui l'entourent). Des travaux concernant l'ajout de codes correcteurs (dont les codes de Reed-Solomon <ref>http://perso-etis.ensea.fr/~poulliat/research/publications/CENov03.pdf#search=%22jpeg2000%20reed%22</ref>) ont été menés mais n'ont pas été intégrés à la version de base du Jpeg. Ils pourraient toutefois apparaître dans les spécifications du JPWL (JPEG 2000 Wireless), un format défini dans la partie 11 du standard.
 
On obtient au final un flux de bits que l'on peut sauver sur le disque avec les entêtes, des métadonnées et un support compatible avec les [[:w:Profil ICC|profils ICC]]. Ces spécificités sont nouvelles par rapport au JPEG qui proposait un début de solution grâce à la norme [[:w:Exchangeable image file format|EXIF]].