« Vol balistique et missiles balistiques/Cas particuliers » : différence entre les versions

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=== Corriger de faibles écarts (précision accrue) ===
[[File:HTV-2 flight profile.png|vignette|gauche|Profil de vol du {{w|Hypersonic Technology Vehicle 2}} testé en 2010 et 2011 par la {{W|Defense Advanced Research Projects Agency|DARPA}}.]]
 
La rentrée dans l’atmosphère peut être uniquement utilisée pour accroître la précision, sans chercher à augmenter la portée rendue notamment suffisante par les missiles balistiques à deux étages et arme séparée.
 
On parle alors d’ogive manœuvrante. Elle est dotée d’ailerons et de capacités de détection, de suivi et de navigation assurant le tir au but.
 
Accroître la capacité de tir à une portée déjà significative intéresse les charges nucléaires (c’était le cas du {{w|MGM-31 Pershing|Pershing II}}) mais surtout les charges d’explosifs classiques ou les ogives utilisant l'énergie cinétique, dans deux cas :
*contre de grands navires de combat (porte-avions) se déplaçant. L’ogive doit donc reconnaître la cible et l’intercepter. L’intérêt du missile balistique tient dans la très grand vitesse de l’ogive qui interdit toute défense<ref group="note">Le site auquel on renvoie pourrait s'inscrire dans cette réflexion [http://i.imgur.com/Ee0MhAs.jpg Trajectoire Qian étudié par la Chine pour une ogive de type planeur hypersonique]</ref> ;
*contre des objectifs lointains momentanément fixes imposant peu d’effets collatéraux et donc une très grande précision. L’intérêt du missile balistique de moyenne portée réside dans son temps de réponse (une dizaine de minutes), de beaucoup plus bref que l’intervention d’un avion bombardier dans de nombreux cas mettant en œuvre les forces spéciales.