« Théorie quantique de l'observation » : différence entre les versions

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La théorie quantique de l'observation a été jusqu'ici exposée pour des mesures idéales. Le chapitre 5 montre qu'elle peut être généralisée pour tous les systèmes d'observation, et que les résultats obtenus pour les mesures idéales (destinées multiples, règle de Born...) restent valables. Il montre également que la décohérence par l'environnement suffit pour expliquer la sélection des états pointeurs des instruments de mesure.
 
Les destinées multiples d'un observateur forment une arborescence. Le chapitre 6 applique la théorie à un univers qui contient de nombreux observateurs et obtient comme solution une forêt de destinées multiples, un arbre pour chaque observateur. Chaque branche est une destinée. Toutes les branches des arbres de la forêt peuvent s'enchevêtrer, quand des observateurs se rencontrent. Mais certaines branches ne peuvent jamais se rencontrer. Les destinées qu'elles représentent sont inexorablement séparées. Ce livre les appelle des destinées ''incomposables''.
 
Parler de la croissance d'une forêt de destinées est seulement une façon de décrire les solutions de l'équation de Schrödinger quand on l'applique auxà des systèmes d'observateursde idéauxnombreux observateurs. Il s'agit de décrire des solutions mathématiques qui résultent des hypothèses simples qu'on a posées. Il ne s'agit pas d'une imagination délirante mais du calcul des conséquences de principes mathématiques.
 
Le chapitre se termine en montrant qu'il faut distinguer les destinées multiples des chemins de Feynman, que le parallélisme du calcul quantique est différent du parallélisme des destinées, et que l'incomposabilité des destinées interdit d'observer nos autres destinées, si jamais elles existent. On ne sait donc pas très bien si elles ne sont que des fictions, ou si elles existent réellement.