« Théorie quantique de l'observation » : différence entre les versions

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Cette approche théorique a été initiée par John von Neumann (1932). Elle se distingue des interprétations courantes de la mécanique quantique (Niels Bohr, interprétation de Copenhague) qui demandent que l'appareil de mesure soit considéré comme un système classique, qui n'obéit donc pas à la physique quantique. Cette exigence n'est pas justifiée parce que les lois quantiques sont universelles. Elles s'appliquent à tous les systèmes matériels, microscopiques et macroscopiques. Cette universalité est une conséquence directe des principes : si deux systèmes quantiques sont réunis, ils forment ensemble un nouveau système quantique (cf. troisième principe de la physique quantique, ci-dessous). Le nombre de composants ne change donc rien à la nature quantique d'un système.
 
'''À qui s'adresse ce livre ?''' Principalement aux étudiants qui ont déjà eu un premier cours de physique quantique (par exemple, les premiers chapitres de Feynman 1966, Cohen-Tannoudji, Diu & Laloë 1973, Griffiths 2004). Plus généralement, à tout lecteur intéressé qui n'est pas effrayé par les expressions ''espace de Hilbert'' ou ''opérateur unitaire''. Le premier chapitre propose une initiation, destinée à un lecteur qui aborde la physique quantique pour la première fois. Elle devrait suffire pour comprendre les concepts présentés dans les autres chapitres.
 
'''Objectifs pédagogiques''' : à la fin du livre, le lecteur disposera des principaux éléments pour étudier les travaux de recherche sur la théorie quantique de l'observation. Ils peuvent aussi préparer à la recherche sur le calcul et l'information quantiques (Nielsen et Chuang 2010).
 
'''Table des matières'''
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#[[Théorie quantique de l'observation/ L'apparition des mondes classiques relatifs dans l'Univers quantique|L'apparition des mondes classiques relatifs dans l'Univers quantique]]
#[[Théorie quantique de l'observation/ Références|Références]]
 
On croit parfois à tort que l'explication des principes quantiques (cf. 2.1) requiert des mathématiques avancées. Les grands concepts de la physique quantique, la superposition (cf. 1.1) et la discernabilité incomplète (cf. 2.6) des états, l'incompatibilité des mesures (cf. 2.7), l'intrication des parties (cf. 4.1), la relativité des états (cf. 4.3), la décohérence par l'intrication (cf. 4.17), la sélection des états pointeurs (cf. 5.4) et l'incomposabilité des destinées (cf. 6.4)... peuvent tous être expliqués avec un formalisme mathématique minimal. Il suffit de connaître les nombres complexes (cf. 1.4) et de savoir additionner des vecteurs dans des espaces de dimension finie. Les applications de la physique quantique requièrent souvent des techniques mathématiques avancées, mais pas l'explication des principes. Ceci vaut pour toutes les sciences. Les principes sont ce qu'il faut comprendre quand on commence à étudier. Ils sont les principaux outils qui nous rendent capables de progresser. Il est donc normal et naturel qu'ils puissent être expliqués sans dépasser un niveau assez élémentaire.
 
'''À qui s'adresse ce livre ?''' Principalement aux étudiants qui ont déjà eu un premier cours de physique quantique (par exemple, les premiers chapitres de Feynman 1966, Cohen-Tannoudji, Diu & Laloë 1973, Griffiths 2004). Plus généralement, à tout lecteur intéressé qui n'est pas effrayé par les expressions ''espace de Hilbert'' ou ''opérateur unitaire''. Le premier chapitre propose une initiation, destinée à un lecteur qui aborde la physique quantique pour la première fois. Elle devrait suffire pour comprendre les concepts présentés dans les autres chapitres.
 
'''Objectifs pédagogiques''' : àÀ la fin du livre, le lecteur disposera des principaux éléments pour étudier les travaux de recherche sur la théorie quantique de l'observation. Ils peuvent aussi préparer à la recherche sur le calcul et l'information quantiques (Nielsen et Chuang 2010).
 
'''Table détaillée'''