« Photographie/Mesure de la lumière, posemètres/Méthodes anciennes » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Aucun résumé des modifications
Ggal (discussion | contributions)
Ligne 22 :
Si l'on admet que la couche sensible réellement utilisée au moment de la prise de vue a la même sensibilité chromatique que le papier et qu'elle noircit selon la même loi, il s'ensuit qu'à un coefficient de proportionnalité près, le temps de pose correct de l'échantillon de papier donnera le temps de pose correct de la plaque ou de la pellicule qui servira à prendre la photographie.
 
En pratique, les actinomètres comportaient un dispositif d'exposition du papier combiné avec un calculateur de temps de pose. L'actinomètre ''L'infaillible'' de G.F. Wynne, introduit en 1893, se présentait sous la forme d'une montre de gousset. Il connut un grand succès parmi les photographes en raison de sa relative fiabilité. Ses graduations s'échelonnaient de 1/128 s à 64 mnmin pour les temps de pose et de f/4 à f/362 pour le diaphragme. Des valeurs aussi élevées peuvent étonner mais en fait cet appareil était astucieux car il n'utilisait que deux échelles, celle du diaphragme exprimant également les sensibilités des diverses plaques. En disant que la sensibilité moyenne d'une plaque donnée est f/90, on admet que le temps de pose moyen pour cette plaque, dans le cas d'un sujet assez éloigné, et avec le diaphragme réglé sur f/90, est le temps « actinométrique » constaté. En amenant la valeur de ce temps en regard de cette sensibilité, on fait alors correspondre à toutes les ouvertures relatives du diaphragme les temps de pose correspondants.
 
== Images en attente ==