« Les Stoïciens : Épictète Le poignard à la main » : différence entre les versions

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Ce n’est pas tout à fait le sens que lui prête Epictète, puisque la discipline s’acquiert d’abord par un acte de volonté de l’élève. Il y a selon lui trois moments dans la discipline qui doivent nous faire parvenir au bonheur.:
 
*'''DisciplineerDiscipliner ses désirs, sans renoncer au désir :'''
Afin de parvenir à cette liberté et à une réelle sagesse, il faut d’abord discipliner ses propres désirs. Il y a de mauvais désirs. Par exemple je peux désirer voler le stylo de mon voisin parce qu’il me plaît bien. Mon désir s’égare parce qu’il ne sait pas ce qu’est le vol. Il n’y a pas intention de nuire. Pas de méchanceté naturelle selon Epictète. Le voleur a une « prénotion » de l’utile, c’est-à-dire qu’il sent que ce vol lui serait utile. Mais le vol nuit. C’est cela la faute : une erreur de connaissance et donc d’appréciation pour mettre en œuvre des moyens adaptés à ce qui m’est, ici, utile.
Pour sortir de là il faut faire fructifier la raison afin de discipliner le désir, l’orienter vers les vrais biens.(objet volé est désinvesti de son pouvoir de servir son voleur car il ne lui était pas par nature destiné)
{| class="wikitable"
!{{bleu|Tu viens d'affranchir ton esclave. Mais toi, qui l'as mis en liberté, es-tu libre ? N'es-tu point l'esclave de ton argent, d'une femme, d'une fille, d'un tyran, du dernier valet du tyran ? Entretiens, Epictète}}
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|} (sympathie ,ampathie et antipathie)!
 
*'''Discipliner son action :'''
Le maître d’école instruit et libère des entraves du préjugé et des certitudes rapides, en suivant les exigences de la raison et en laissant de côté les sentiments. A la maison on a un parent pour consoler, à l’école un maître pour apprendre.
Le maître des esclaves agit selon son bon vouloir : il soumet ses esclaves aux besoins de la maison. C’est pourquoi le père de famille est souvent appelé maître, mais maître de la demeure. Ce peut être un bon maître comme un mauvais maître. Il agit selon son bon vouloir et ses impulsions : on a là un paradoxe, c’est-à-dire une contradiction apparente. Il se croit libre ; mais se laisser aller à la colère, et fouetter l’esclave, par exemple, c’et suivre la loi qui me pousse à être en colère. Et en général on l’ignore. Ainsi y a-t-il des faux maîtres et des faux esclaves. Le maître victime de ses paulsionspulsions est moins libre qu’un esclave qui subit quelque chose sur quoi il ne peut intervenir. Le désir de puissance, de richesses, de gloire, de femmes, cache une forme d’esclavage de celui qui possède ces biens. Car plus il en a plus il en désire dans une frénétique boulimie. Il ne s’agit pas seulement de maîtriser ses désirs, encore faut-il maîtriser ses impulsions c’est à dire son action.
On maîtrise ainsi sa vie sociale.
La vraie liberté est du côté du savoir. En me libérant de mes fausses croyances, je me libère de moi-même. Obéir à la raison c’est s’affranchir de ses fautes et ne pas se soumettre à ses affects. Le maître de l’esclave soumet ce dernier à ses affects, comme la peur du fouet. Il ne s’agit pas d’obéissance mais de soumission. Il le réduit en effet, à l’état d’outil, de moyen……(de caprices)
 
*'''Discipliner ses représentations, les opinions que l’on se fait sur tout.'''
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{| class="wikitable"
! {{bleu|Donc, dès qu'une image ou une représentation viendra te troubler l'esprit, pense à te dire à son sujet: «Tu n'es que représentation, et non la réalité dont tu as l'apparence.» Puis, examine-la et soumets-la à l'épreuve des lois qui règlent ta vie: avant tout, vois si cette réalité dépend de nous ou n'en dépend pas; et si elle ne dépend pas de nous, sois prêt à dire: «Cela ne me regarde pas »V, Manuel}}
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|}pense à ce représentera cette provocation contre ,mais dans la nature).
 
==Ils disent, il répond==